Inaugurée en 1990, la sculpture est située à Langley, lieu du quartier général de la CIA, plus précisément en face de la cafétéria. 28 ans plus tard, la dernière partie du message, ici en surbrillance, n'a toujours pas été déchiffrée.

Le but de cet article est de faire un point sur ce qu'on sait de cette énigme, appelée K4. 97 caractères de long, à moins que ce ne soit 98, si l'on considère le point d'interrogation comme faisant partie du message. En fait, on ne sait positivement pas grand-chose, mais on sait déjà pour sûr ce que ce n'est certainement pas.
K1 et K2 étaient respectivement encryptés en utilisant la méthode de Vigenère, ou plus précisément parlant, des Quagmire III, puisque l'alphabet de chiffrement, également présent sous la forme d'une tabula recta sur la sculpture, n'était pas le classique ABCDE... mais bien KRYPTOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZ.
KRYPTOS K1
Texte chiffré :
EMUFPHZLRFAXYUSDJKZLDKRNSHGNFIVJYQTQUXQBQVYUVLLTREVJYQTMKYRDMFD
Bizarrement, K1 s'est avéré plus difficile à casser que K2, tout simplement parce que le texte est très court (63 caractères), et que la clé est longue (10 caractères). Comment ça marche ? C'est assez simple quand vous connaissez la clé, qui est PALIMPSEST.
KRYPTOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZ
PTOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRY
ABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRYPTOS
LMNQUVWXZKRYPTOSABCDEFGHIJ
IJLMNQUVWXZKRYPTOSABCDEFGH
MNQUVWXZKRYPTOSABCDEFGHIJL
PTOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRY
SABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRYPTO
EFGHIJLMNQUVWXZKRYPTOSABCD
SABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRYPTO
TOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZKRYP
On peut aisément créér une tabula recta limitée aux lignes qui seront nécessaires pour le déchiffrement, perso, je l'appelle keybula, ce qui n'a pas vraiment de sens, mais dit bien ce que c'est. Prenez la première lettre de la clé, puis faites suivre des 25 caractères qui suivent P dans cet alphabet. Faites de même pour tous les caractères de la clé.
Ensuite, pour déchiffrer, il faut avoir compris que les lettres figurant dans la tabula recta sont le chiffre, tandis que les côtés (supérieur et gauche) sont respectivement l'alphabet de référence et la clé. Ainsi, nous prenons la première lettre du cryptogramme, qui est le E de EMUF..., nous le cherchons sur la ligne du premier caractère de la clé et remontons ensuite vers la lettre B. Ensuite nous trouvons E pour la lettre M (lue sur la ligne du deuxième caractère de la clé). Il suffit de répéter l'opération jusqu'à la fin du cryptogramme en revenant à la première ligne de la table lorsqu'on a épuisé tous les caractères de la clé (qui est donc cyclique).
Une fois décodé, nous obtenons :
BETWEENSUBTLESHADINGANDTHEABSENCEOFLIGHTLIESTHENUANCEOFIQLUSION
A noter la présence d'une horrible faute d'orthographe dans le mot ILLUSION. Tant Jim Sanborn, le sculpteur, qu'Ed Scheidt, qui avait formé Sanborn aux rudiments de la cryptographie classique avaient précisé qu'il ne s'agissait pas d'une coquille mais bien d'un indice, que personne n'a compris à ce jour. Pour être plus précis, disons que j'ai personnellement trouvé l'indice, mais qu'il ne me donne guère plus d'information quant à la façon de l'utiliser. Malheureusement, et c'est bien là plus que probablement la cause que l'énigme reste entière, nous avons pas été capables de lire et de comprendre les indices dont Jim Sanborn disait qu'ils étaient tous étalés à la vue de chacun ! J'y reviendrai ultérieurement.
Le texte en lui-même ne dit pas grand-chose, c'est une phrase creuse évoquant le clair obscur censé représenter le mystère entourant l'oeuvre, dont le contenu était entièrement chiffré.
Kryptos K2
Texte chiffré :
VFPJUDEEHZWETZYVGWHKKQETGFQJNCEGGWHKK?DQMCPFQZDQMM
IAGPFXHQRLGTIMVMZJANQLVKQEDAGDVFRPJUNGEUNAQZGZLECG
YUXUEENJTBJLBQCRTBJDFHRRYIZETKZEMVDUFKSJHKFWHKUWQL
SZFTIHHDDDUVH?DWKBFUFPWNTDFIYCUQZEREEVLDKFEZMOQQJL
TTUGSYQPFEUNLAVIDXFLGGTEZ?FKZBSFDQVGOGIPUFXHHDRKFF
HQNTGPUAECNUVPDJMQCLQUMUNEDFQELZZVRRGKFFVOEEXBDMVP
NFQXEZLGREDNQFMPNZGLFLPMRJQYALMGNUVPDXVKPDQUMEBEDM
HDAFMJGZNUPLGEsWJLLAETG
Il ne faut pas se laisser impressionner par son aspect rébarbatif, celui-là, c'est vraiment une promenade au parc. La clé était ABSCISSA et le texte se déchiffrait comme suit :
ITWASTOTALLYINVISIBLEHOWSTHATPOSSIBLE?THEYUSEDTHEE
ARTHSMAGNETICFIELDXTHEINFORMATIONWASGATHEREDANDTRA
NSMITTEDUNDERGRUUNDTOANUNKNOWNLOCATIONXDOESLANGLEY
KNOWABOUTTHIS?THEYSHOULDITSBURIEDOUTTHERESOMEWHERE
XWHOKNOWSTHEEXACTLOCATION?ONLYWWTHISWASHISLASTMESS
AGEXTHIRTYEIGHTDEGREESFIFTYSEVENMINUTESSIXPOINTFIV
ESECONDSNORTHSEVENTYSEVENDEGREESEIGHTMINUTESFORTYF
OURSECONDSWESTXLAYERTWO
À noter la présence d'une faute dans le mot UNDERGROUND, dont l'auteur a également déclaré qu'il s'agissait... d'un indice. Initialement, le texte chiffré ne contenait pas la lettre s située en neuvième position en partant de la fin. Plusieurs mois après publication de la solution pour K2, Jim Sanborn a révélé que ID BY ROWS en fin de message devait en fait se lire X LAYER TWO, et qu'il s'agissait d'une erreur. Cette version a été mise en doute par James Gillogly et ensuite expliquée par Ed Scheidt comme étant... un indice !
KEY=ABSCISSA JBEBMOXS
KEY=BSCISSAA IDBYROWS
KEY=SCISSAAB LAYERTWO
KEY=CISSAABS HREEKTVA
KEY=ISSAABSC BDEDKPXT
KEY=SSAABSCI LDDDZOUX
KEY=SAABSCIS LCDCRYIA
KEY=AABSCISS JCCEXVXA
Concernant ce dernier point, je partage l'avis de James Gillogly qui disait ne pas croire à un coïncidence. Quelle chance en effet que les mêmes lettres (WJLLAETG) se décodent en donnant deux sens (intelligibles) différents sur base d'une rotation de la clé ? Accessoirement, si Sanborn prétend qu'il s'agissait d'une erreur et Scheidt d'un indice, il y en a forcément l'un des deux qui ment. Comme nous le verrons un peu plus loin, c'est J. Sanborn, le sculpteur, qui a menti.
Kryptos K3
Avec K3, le sculpteur a exploré une autre méthode cryptographique : alors qu'il s'était cantonné à une substitution polyalphabétique pour les deux premiers messages, celui-ci repose sur une double transposition. En fait, toutes les lettres sont là, mais pas dans le bon ordre.
ENDYAHROHNLSRHEOCPTEOIBIDYSHNAIACHTNREYULD
SLLSLLNOHSNOSMRWXMNETPRNGATIHNRARPESLNNELE
BLPIIACAEWMTWNDITEENRAHCTENEUDRETNHAEOETFO
LSEDTIWENHAEIOYTEYQHEENCTAYCREIFTBRSPAMHHE
WENATAMATEGYEERLBTEEFOASFIOTUETUAEOTOARMAE
ERTNRTIBSEDDNIAAHTTMSTEWPIEROAGRIEWFEBAECT
DDHILCEIHSITEGOEAOSDDRYDLORITRKLMLEHAGTDHA
RDPNEOHMGFMFEUHEECDMRIPFEIMEHNLSSTTRTVDOHW
Comment ça fonctionne ? Eh bien il s'agit d'une double rotation en colonnes.
Étape 1 - Rotation horlogique par 24
ENDYAHROHNLSRHEOCPTEOIBI
DYSHNAIACHTNREYULDSLLSLL
NOHSNOSMRWXMNETPRNGATIHN
RARPESLNNELEBLPIIACAEWMT
WNDITEENRAHCTENEUDRETNHA
EOETFOLSEDTIWENHAEIOYTEY
QHEENCTAYCREIFTBRSPAMHHE
WENATAMATEGYEERLBTEEFOAS
FIOTUETUAEOTOARMAEERTNRT
IBSEDDNIAAHTTMSTEWPIEROA
GRIEWFEBAECTDDHILCEIHSIT
EGOEAOSDDRYDLORITRKLMLEH
AGTDHARDPNEOHMGFMFEUHEEC
DMRIPFEIMEHNLSSTTRTVDOHW
Rotation
Horlogique
par 24

DAEGIFWQEWRNDEMGGRBIEHON
AOYNRTOISONEEDRHSDIDEEET
AETIPSHYPHAWDUTNFTENNAFA
OFDEACOESOAHERSENTMTLELS
IRIDDBIUAASNNMAOMPDAAATY
ERNRCHENREAEECDAEWHNHEYC
HOGRTHLXTLNODTTTYEICEMNS
LHLDTOEIWTBNRRSMODMAEFEE
LEEHSGRHSRRTNNPTYETFIITM
LBHEIPUOTMTLEABRAUIRLCRF
RCWETSEDANDPTEKEPEEPIRCG
STVULIIREAOEAALEDHMHETFM
YTETLOOELSRNOHTNWISIHEEI
ORAHEHMHLBWCHTATSEYATNLI
Étape 2 - Rotation horlogique par 8
DAEGIFWQ
EWRNDEMG
GRBIEHON
AOYNRTOI
SONEEDRH
SDIDEEET
AETIPSHY
PHAWDUTN
FTENNAFA
OFDEACOE
SOAHERSE
NTMTLELS
IRIDDBIU
AASNNMAO
MPDAAATY
ERNRCHEN
REAEECDA
EWHNHEYC
HOGRTHLX
TLNODTTT
YEICEMNS
LHLDTOEI
WTBNRRSM
ODMAEFEE
LEEHSGRH
SRRTNNPT
YETFIITM
LBHEIPUO
TMTLEABR
AUIRLCRF
RCWETSED
ANDPTEKE
PEEPIRCG
STVULIIR
EAOEAALE
DHMHETFM
YTETLOOE
LSRNOHTN
WISIHEEI
ORAHEHMH
LBWCHTAT
SEYATNLI
Rotation
Horlogique
par 8

SLOWLYDE
SPARATLY
SLOWLYTH
EREMAINS
OFPASSAG
EDEBRIST
HATENCUM
BEREDTHE
LOWERPAR
TOFTHEDO
ORWAYWAS
REMOVEDW
ITHTREMB
LINGHAND
SIMADEAT
INYBREAC
HINTHEUP
PERLEFTH
ANDCORNE
RANDTHEN
WIDENING
THEHOLEA
LITTLEII
NSERTEDT
HECANDLE
ANDPEERE
DINTHEHO
TAIRESCA
PINGFROM
THECHAMB
ERCAUSED
THEFLAME
TOFLICKE
RBUTPRES
ENTLYDET
AILSOFTH
EROOMWIT
HINEMERG
EDFROMTH
EMISTXCA
NYOUSEEA
NYTHINGQ
Texte déchiffré
SLOWLYDESPARATLYSLOWLYTHEREMAINSOFPASSAGEDEBRISTHATENCUMBEREDTHELOWERPA
RTOFTHEDOORWAYWASREMOVEDWITHTREMBLINGHANDSIMADEATINYBREACHINTHEUPPERLEF
THANDCORNERANDTHENWIDENINGTHEHOLEALITTLEIINSERTEDTHECANDLEANDPEEREDINTH
EHOTAIRESCAPINGFROMTHECHAMBERCAUSEDTHEFLAMETOFLICKERBUTPRESENTLYDETAILS
OFTHEROOMWITHINEMERGEDFROMTHEMISTXCANYOUSEEANYTHINGQ?
Le texte fait référence à la découverte par Howard Carter de la tombe de Toutânkhamon, en 1922.
Les contraintes de déchiffrement
- K4 a été chiffré en utilisant seulement un crayon et une feuille de papier. Il est donc déchiffrable de la même manière, ce qui exclut d'office l'usage de machines compliquées (M94, Enigma, etc) ou d'ordinateurs. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas utiliser un ordinateur, mais seulement que celui-ci n'est pas indispensable.
- Pour autant que je sache, tous les indices concernent directement la résolution de K4, et tous sont exposés à la vue de chacun, ce qui a été confirmé à de multiples reprises par J. Sanborn et Ed Scheidt.
- Aucune partie déchiffrée de l'énigme ne constitue un indice pour K4. Ainsi, Sanborn qui avait révélé le mot BERLIN, puis le mot CLOCK, se suivant respectivement en position 64 et 70 de K4 a bien précisé qu'il s'agissait d'indices importants, mais vous savez, quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt. Penser que les mots Berlin clock pourraient être d'une utilité quelconque dans le déchiffrement de K4 reviendrait à avoir un coffre-fort dont la combinaison... se trouve écrite sur un petit bout de papier... dans le coffre fermé. Hum !
- Keep It Simple, Stanley (KISS) : pas la peine d'imaginer des trucs tordus, selon toute probabilité, la solution est des plus simples, ne serait-ce que pour que J. Sanborn puisse dire, une fois la solution trouvée ou par lui révélée « Vous voyez, c'était simple comme bonjour ! ».
En se servant de ces contraintes comme d'un rasoir d'Ockham, on peut aisément écarter d'emblée des hypothèses plus ou moins farfelues qui autrement nous paraîtraient tentantes : eh oui, pour un marteau, tout ressemble à un clou, et vous comme moi aurez tendance à privilégier les approches que vous trouvez personnellement les plus élégantes. Telle personne pensera à un chiffre de Playfair (ce qui n'est simplement pas possible), et tel autre pensera qu'il s'agit d'un chiffrement de Hill, ou d'un Vigenère avec une « running key » particulièrement longue. Mais pour les raisons que je donnais plus haut, vous pouvez résolument écarter l'hypothèse d'une clé (presque) aussi longue que le texte : trop difficile à justifier après coup, sauf si la clé était devant notre nez.
Découverte de Scott
Dans cet ordre d'idée, Scott, dont je ne sais rien d'autre que son nom, avait fait la trouvaille suivante :
En prenant le cryptogramme K4, puis en le déchiffrant avec les 11 premiers caractères de K4 (Quagmire III / alphabet Kryptos) puis en appliquant un Skip par pas de 38 avec un offset de 77 (si je me souviens), il obtenait un joli « BERLIN » à la bonne place, soit en position 64. Mais il y a quand même un os dans le fromage, tout le reste n'ayant strictement aucune signification.
Donc, en gros, on applique la clé : EMUFPHZLRFA, et l'on obtient :
QJOIMLZHFYHSJENHRGLAEOSCRBLIYYFHZUGCERSAZNQZKBTGQNOZZOHZWFEFOGLMJVEFCSVXTCVRPIAPMGUEXFHHPPFCBFDJK
Puis on applique un Skip 38 offset 89. En gros, on compte la 77ème lettre, on la note, puis on « saute » 37 lettres, prenant la 38ème, et ainsi de suite en revenant au début (en continuant à compter) quand on arrive à la fin du cryptogramme.
Exemple : skip 7
NOUSATTAQUERONSDEMAINALAUBEPARLAPORTESUD
NASAATUUEALSARABPDTNNPROQDLRESEMUAUTOIEO
Et l'on obtient :
PGZFGTEZPFCYGFLJLZGSOJAILWDCCNZFHSHQHIVZKUCGOZAAFJEVHOCZVSNHYEHBERLINPEEKRRRHBUXJOPYFFTXBMMQMOFQS
C'est très joli, mais avec seulement ce mot-là, on ne va pas très loin. En fait, je pense qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'une coincidence. Les statistiques pour le restant des lettres, et notamment l'analyse de l'index de coincidence donne 0,03716, soit à peine moins mauvais que le 0,03608 avant déchiffrement. Or pour que les lettres que nous voyons puissent valablement composer un texte en anglais, il faudrait un IC tournant autour de 0,067. On voit à l'oeil nu que ces lettres ne pourraient en aucun cas constituer un texte cohérent.
Si vous voulez vous en convaincre, voici un texte de 97 lettres placées dans un ordre arbitraire (IC=0.06529) :
OYIHANEYOKDEOOMRNNHIRELULMTTOTSEEIUSSTOPOPESARANALECCEGTARAMYOLIAANRTYANTAKEUHTYOOCIHDNSESFANYENE
Avec lesquelles vous pouvez écrire la phrase suivante (extrait de Moby Dick) :
ONCEMORESAYYOUAREINTHECOUNTRYINSOMEHIGHLANDOFLAKESTAKEALMOSTANYPATHYOUPLEASEANDTENTOONEITCARRIESY
De plus, Scott a pu, afin d'aligner sa « découverte » jouer sur l'offset, qu'il pouvait placer à son gré (il s'agit du décalage initial). Au cours de mes tribulations, et en réalisant l'opération inverse, soit une transposition suivie d'un Vigenère, j'étais tombé précisément sur le même mot « BERLIN » se décodant avec la clé « travelogue ». So what ? Au reste, je suis convaincu pour une bonne raison que s'il y avait une clé littérale dans K1, elle ne se trouverait en aucune façon dans les 11 premiers caractères.
Ce que K4 pourrait être, et ce qu'il n'est manifestement pas
K4 n'est pas le fruit d'une simple encryption avec un Quagmire III, il ne se décode avec aucun mot connu, que ce soit en mode simple ou en mode autoclave (quand vous avez épuisé la clé, vous commencez à utiliser le texte clair comme clé)
Autoclave - alphabet standard
NOUSATTAQUERONSDEMAINALAUBEPARLAPORTESUD
SECRETNOUSATTAQUERONSDEMAINALAUBEPARLAPO
----------------------------------------
FSWJEMGOKMEKHNIXIDOVFDPMUJRPLRFBTDRKPSJR
On ne peut pas vraiment exclure totalement l'idée d'une running key prise n'importe où ailleurs dans le cryptogramme, comme ci-dessous. La clé utilisée est le début de K3 et l'alphabet est Kryptos :
OBKRUOXOGHULBSOLIFBBWFLRVQQPRNGKSSOTWTQSJQSSEKZZWATJKLUDIAWINFBNYPVTTMZFPKWGDKZXTJCDIGKUHUAUEKCAR
ENDYAHROHNLSRHEOCPTEOIBIDYSHNAIACHTNREYULDSLLSLLNOHSNOSMRWXMNETPRNGATIHNRARPESLNNELEBLPIIACAEWMTW
-------------------------------------------------------------------------------------------------
JRDPYNZDRAFWCQJVXIFNYRZJSVKLQKYAIQCWXIVRATFWYSJJJFMVNVRYJTUAFWFVPVCEBAGOTAXJUSJLWRKUWTPDPYJYVWREX
Bon, maintenant imaginez que la clé ne soit pas « simplement » le début de K3 mais disons un skip 17 de K3 ...
EPTSTLEAACNEODOIDGENAIYMRAHTYFMSAAIILAETHYSMEWNSQSGTTMETTNRVRALPNNRINHRUIWCEMMEWCHHABEHHYEETDRHDA
Avec une clé comme celle-là, comment Sanborn pourrait-il prétendre que c'était « as simple as abc ? »
K4 n'est pas le fruit d'une substitution mono-alphabétique. Ce n'est pas non plus un Playfair, puisque Sanborn a bien précisé que K7 contenait toutes les lettres de l'alphabet, or dans le cas d'un Playfair, on aurait soit un alphabet de 25 caractères, soit un de 36. Ce n'est pas non plus un « enigma », parce que la machine était incapable de coder une lettre par elle-même :
OBKRUOXOGHULBSOLIFBBWFLRVQQPRNGKSSOTWTQSJQSSEKZZWATJKLUDIAWINFBNYPVTTMZFPKWGDKZXTJCDIGKUHUAUEKCAR
BERLINCLOCK
D'ailleurs, l'usage d'une machine contredit une des contraintes fondamentales : papier -> crayon.
K4 n'est pas non plus le fruit d'une simple (ou multiple) transposition : la fréquence des lettres ne correspond absolument pas à celle de l'anglais, ce qui suppose une substitution.
Une petite découverte, à présent
J'ai fait cette découverte (et d'autres) voilà presque trois ans déjà. C'était la deuxième fois que je m'intéressais à la résolution de l'énigme, puis, ne trouvant rien de probant, j'ai décidé de passer à autre chose (la création de ce site web). Voici quelques semaines, je m'y suis remis, mais cette fois avec une approche nettement plus méthodique, notamment en définissant les contraintes qui seules peuvent éviter de se perdre dans les méandres d'hypothèses farfelues. Keep it simple !
Or donc, Ed Scheidt avait dit de LAYERTWO qu'il s'agissait bel et bien d'un indice, tandis que Sanborn prétendait que c'était une erreur (typo). Mais il apparaît que c'est en effet un indice, ce qui fait de Jim Sanborn un menteur.
Layer two est en réalité un alphabet : LAYERTWOBCDFGHIJKMNPQSUVXZ
Et si vous convertissez simplement K4 dans cet alphabet à l'aide de la table ci-dessous :
KRYPTOSABCDEFGHIJLMNQUVWXZ
LAYERTWOBCDFGHIJKMNPQSUVXZ
Vous obtenez :
TBLASTXTHISMBWTMJGBBVGMAUQQEAPHLWWTRVRQWKQWWFLZZVORKLMSDJOVJPGBPYEURRNZGELVHDLZXRKCDJHLSISOSFLCOA
Bon d'accord, c'est pas très sexy et on pourrait même n'y voir rien d'autre qu'une coincidence, aucun mot n'ayant plus que 4 ou 5 lettres, là où moi je vois bien une coincidence dans la trouvaille de Scott. Vous auriez un argument, sans doute, mais on peut faire bien plus que cela avec K4 et cet alphabet, et là, on ne peut plus parler de coincidence !
Je ne vais pas dévoiler ici précisément la preuve, laissant le soin aux plus débrouillards de retrouver le mot « CLOC » au bon endroit, ainsi que le mot « OMOGEN » en position 86.
Est-ce là une partie de la solution ? Oui, sans doute, bien que nous connaissions déjà la présence du mot CLOCK en position 70. En fait, je crois personnellement qu'il s'agit d'un indice, d'une fenêtre ouverte sur une partie de la solution, sans pour autant dévoiler la méthode à utiliser.
Ainsi cet indice en soi ne permet pas, à mon humble avis, d'arriver à la solution, mais nous donne une idée de la façon dont K4 a été créé.
Pourquoi l'énigme n'est toujours pas résolue
Parce que tout d'abord nous n'avons pas su comprendre (et utiliser) les indices qui étaient à notre disposition. Je suis intimement convaincu que K4 ne peut être cassé par la force brutale, ce qui exclut tout également le (gros) coup de bol qui mènerait miraculeusement à la solution.
Pour le dire autrement, celui qui viendra avec la solution aura forcément compris les tenants et les aboutissants de la méthode, et je doute fort que ceci puisse être fait sans avoir compris chacun des indices donnés par Sanborn.
Mon opinion personnelle sur ce qu'est K4
Une leçon de crypto. Ca commence gentiment avec Vigenère, puis on passe aux doubles transpositions, puis... pourquoi pas une combinaison des deux ? Cela expliquerait à la fois le déficit dans les stats des lettres du cryptogramme et ses IC incohérents en comparaison de ceux affichés dans un simple Vigenère.
Mot de la fin
Nous voilà déjà au bout de cet article, qui a pour objet de relancer, si c'était possible, l'intérêt pour cette énigme. Pourquoi vouloir la déchiffrer, après tout, il n'y a même pas de prix associé à cette déouverte ? Non, sans doute, mais n'est-ce pas encore plus beau lorsque c'est inutile ? En fait, cette énigme est une quête, un voyage au plus profond de notre propre personnalité, un peu à la façon des récits de Gilgamesh. Les seuls écueils sont ceux de notre immodestie, de notre précipitation, de nos partis-pris alors que la solution est là, devant nos yeux, il n'y a qu'à la ramasser.
N'hésitez-pas à me laisser un petit commentaire que ce soit pour un mot d'encouragement, pour des idées que vous souhaiteriez partager ou s'il y a quelque chose que vous n'auriez pas compris.
Comments
indice
Bonjour,
J'aime que d'autres personnes s'intéresse à ce jeu qui me passionne.
Je te remercie de promouvoir cette oeuvre qui permet d'apprendre en jouant.
J'ai passé plus de 300 heures sur le sujet (avec quelques avancées ) et continue de temps en temps de chercher la solution.
Je voulais préciser que l'on ne peut exclure toutes possibilités sur la méthode utilisé pour le chiffre k4 suivant, et qu'il faut faire attention au biais cognitif, quand l'on croit avoir une solution, on interprete tout et n'importe quoi.
Effectivement, je pense qu'il ne faut pas écouter Jim Sanborn, c'est un menteur qui mêle vrai et faux afin de brouiller les pistes, c'est une méthode de désinformation utilisé par le contre espionnage (deception est d'ailleurs l'une des clé de ses oeuvres). Les sois disantes erreurs ne sont pas à mon avis des erreurs, c'est une évidence, car l'explication possible de rendre plus complexe le chiffre de vinegere ne tient pas.
Il existe une sculpture prototype à kryptos qui s'appelle "PRE-K" comportant un chiffre de Vinegere ayant la même particularité qu'avec un décalage de clé au passage final on obtient la fin du chiffre, il a juste choisi le bon mot clé pour obtenir un double chiffre.
Il faut analyser l'ensemble des oeuvres post-kryptos, et l'histoire des agences de renseignements car elles libèrent des petits indices afin d'interpreter ce que l'auteur a voulu nous cacher.
Je pense d'ailleurs que la solution ultime post k4 se cache dans un rassemblement de fragments de chiffre dispersé dans ces oeuvres.
Bonne continuation
Solution... de l'indice.
Bonjour Adrian,
Tout d'abord, au moment de boucler cet article je pensais que les andouilles présentes sur le groupe K4 (yahoo) prendraient la peine de chercher la solution (simple) à ce que je présentais, mais manifestement la réflexion ne fait pas partie de leur boîte à outils. Je me suis auto-éjecté de ce groupe aussitôt après avoir publié la solution et qu'elle ait été écartée ex officio par le coq de service dans la basse-cour où courent inlassablement des poules quasi sans tête, j'ai nommé Jim Thorpe (c'est un des gars qui avaient décrypté les 3 premières parties de Kryptos, je ne sais pas s'il était à la CIA ou à la No Such Agency).
Donc, l'idée c'est de prendre K4 tel qu'il est présenté, et non pas 97 lettres. On peut les remplacer par des points pour simplifier :
Puis on applique une double transposition columnaire de 2, sans clé, et on obtient :
Okay, rien de très sexy jusque là, mais maintenant on convertit l'alphabet en LAYERTWO et on obtient :
Où l'on voit apparaître le mot CLOC à la bonne place (70) et aussi le mot "HOMOGEN" en 85.
Je ne dis pas que cette manip fait partie de la solution excepté pour ce qui concerne l'alignement, autrement dit la double transposition, que tu peux aussi réaliser plus simplement, en faisant directement Skip(K4,4), tout comme c'était aussi une des manières de trouver la solution de K3.
Après cela il faut donc revenir à l'alphabet standard, ceci n'avait pour but, en montrant deux mots, que d'indiquer qu'on est sur la bonne piste et que l'alignement est désormais correct.
Sanborn n'est pas, à proprement parler un menteur, mais c'est un artiste égocentrique plus intéressé par sa gloire que par la vérité : ainsi, ses déclarations sont systématiquement à double sens, et c'est le cas de l'indice "significatif" Berlin...
J'ai adopté un ensemble de règle strictes qui déterminent pour moi ce qui est acceptable (et peut être exploré) par rapport à ce qui n'a aucune chance de faire partie de la solution.
Par exemple, si tu dis "enigma", je réponds : papier, crayon, et bon courage pour simuler enigma avec ça. Pareil pour tous les dispositifs complexes... La solution doit être simple, faisable avec un papier et un crayon, et JS doit pouvoir venir faire son show devant les caméras en disant "see, it was as simple as a-b-c !".
Ainsi, je me base sur ce que je vois, objectivement, m'interdisant les supputations oiseuses parce que je sais qu'on a deux ennemis, ici : notre imagination, et ce que l'on veut absolument voir dans le miroir magique (pour un marteau, tout ressemble à un clou).
Ainsi, pour considérer que ceci est une coincidence, il faudrait considérer :
De sorte que c'est nettement moins improbable que des "machins" comme de déchiffrer K4 avec les 11 premiers caractères de K4 (EMUFPHZLRFA), puis faire un SKIP(38) avec offset 77... et obtenir BERLIN à la bonne place, tout le restant ne ressemblant à rien (SCOTT).
Le groupe, s'il n'est pas mort, n'est pas vraiment vivant non plus : a barnyard where the most ferocious roosters rule as sole masters on the chickens. Ils me font un peu penser à des hamsters tournant dans leur roue, revenant sans cesse à leur position de départ (mais ont-ils seulement bougé?).
Voilà, si tu veux en parler, tu peux simplement écrire via mon formulaire de contact, et je te répondrai via email (et dès cet instant tu auras mon adresse gmail). On peut également faire une papote par skype à l'occasion.
J'ai passé pas mal d'heures (plus que toi) sur Kryptos, au cours de trois périodes distinces durant lesquelles j'ai eu l'occasion d'oublier l'inutile, et de prendre un peu de recul.
Et je suis convaincu que Kryptos est conçu de telle sorte qu'il indique clairement lorsque tu es sur la bonne voie et pas du tout qu'il t'entraînerait vers les abysses. C'est très facile de créer un cryptogramme de 97 lettres absolument indéchiffrable même en utilisant des moyens tout à fait en phase avec la cryptographie classique (Renaissance -> 1960).
Bonne continuation,
Philippe
PS : l'indice faisait référence au coulage de statues de bronze à la cire perdue. Tu masses la cire (donne la forme), puis tu emballes dans de la glaise (négatif), tu cuis, la cire est perdue. Tu coules le bronze liquide, tu laisses refroidir.
Tu casses le moule et te voilà l'heureux propriétaire d'une merveilleuse oeuvre d'art en bronze.
C'est un peu l'idée ici, l'ensemble des 124 caractère formant le moule, et d'ailleurs Jim ne dit-il pas (id by rows) -> par ligne.
as tu analysé les oeuvres
as tu analysé les oeuvres Covert Obsolescence et le CP afin d'obtenir des indices ?
( Il est compréhensible que pour faire durer son oeuvre plusieurs années l'auteur disperse les élements nécessaires au decryptage, vu que le but d'une agence de renseignement est de rassembler des informations au 4 coins du monde..)
Il utilise toujours du Vinegere ;
le CP combine Vinegere et transposition de l'alphabet
le fragment du spy museum utilise la transposition modulaire ( comme k3 )
Il reste encore un gros fragment en russe a décrypter mais mes attaques par dico et combiné avec une transposition comme le CP n'ont rien donné pour le moment ( l'analyse des fréquences suggere encore un vinegere modifié avec null et decalage certainement).
De même pour le fragment en arabe mais la qualité de la photo ne permets meme pas de numeriser les caracteres, à ce sujet sanborn m'a jamais répondu.
Dans sa derniere exposition "Without Provenance" on peut voir au fond trois fragments non indentifiables, j'aurais aimé savoir ou se trouve actuellement les fragments mais il ne me réponds pas.
Ma technique pour trouver la solution de k4 consiste au contraire a utiliser mon imagination sans limite tout en repartant de zero régulièrement après chaque cycle d'apprentissage :
1) analyses de kryptos et lecture d'histoire espionnage-guerre-cryptographie ainsi que des techniques ( plus de 50)
2) application d'une idée ( il y a tellement de possibilités)
3) modifie l'idée principale jusqu'a épuisement
Concernant ton idée de double transposition combiné, je pense qu'effectivement "pour un marteau, tout ressemble à un clou", tu fais fausse route, statistiquement tu peux faire dire ce que tu veux à K4 avec ce genre de process.
Je n'ai jamais intégré le groupe yahoo et accepter sa charte, je ne souhaitais pas partager le plaisir de trouver la solution.
Je prends presque pas en compte les mots clés BERLIN et CLOCK, je pense qu'il use encore de désinformation pour faire durer la vie de son oeuvre.
adrien.loridan aatt gmail com
Bonjour Adrien,
Bonjour Adrien,
Je réponds par e-mail.
Philippe
reponse publique
Bonjour,
" l'espace de recherche serait absolument colossal, sidéral."
Je suis d’accord avec toi ne pas connaitre le process est la difficulté de k4.
"[...] s'il avait été fait avec un OTP. Cela rendrait le challenge sans aucun intérêt."
Je suis d'accord avec toi, cela est peu probable à moins de donner les indices permettant de retrouver la clé utilisée. J'ai d'ailleurs déja essayé beaucoup de passage de livres de Howard Carter et autres bout de textes. Je pensais que l'écart entre les deux 'Q', lettre peu fréquente, pouvait etre un indice pour retrouver la clé.
"Tu sais probablement que le Playfair ne pourrait pas avoir été appliqué ici."
Je ne suis pas d'accord avec toi, il y a des techniques pour cela, il suffit d'enlever une lettre de l'alphabet pour obtenir 25 (ou de combiner deux lettres comme i et j) puis une fois chiffrée avec le playfair de rajouter plusieurs fois la lettre manquante aléatoirement dans ton ciphertext. Il a bien retirer sans raison apparente le 'ё de l'alphabet russe pour faire le chiffre vinegere du cyrillic projector.
"On pourrait dire qu'ils nous balladent"
Franchement j'ai du mal a les croire tout les deux. Quand Ed dit qu'il n'a jamais tenté de déchiffrer k4 depuis la réalisation de kryptos..
WN: You never went back to the puzzle to see if he actually did what you discussed and to see if you could solve it?
Scheidt: No.
Pour moi c'est cette phrase qui est importante :
"Scheidt: Well, the idea of encoding a message is not only to encode the externals of a message (the English language), but the message itself. Once it is readable, it may have other encoding that's involved in it."
Jusqu'a maintenant on dispose de messages en clair qui a la premiere lecture ne veulent rien dire. Pourquoi jim sanborn aurait il mis des messages sans liens sans sens dans une oeuvre commandée par la CIA ? tout simplement parcequ'il y a un sens à interpreter et a utiliser. Je te donne mon interpretation :
K1 décrit l'illusion de "relief", deux manières possibles soit l'effet se forme lorsque l'on peint des ombres subtilements, le maître en la matiere etant Léonard de Vinci. Soit avec un jeu de lumiére comme les oeuvres qu'il a produit l'année suivant la dédication de krypts avec des papiers récupérés et recyclés de la CIA, ou l'on voit les caractéres apparaitre lorsque la lampe se trouve sur le côté. Le mot clé Palimpsest de k1 est une référence a ses oeuvres "Covert Obsolescence".
K3 est une méthaphore depuis le début, le prototype "Code Room" 1990 et qu'il réalisa plus tard en tant que "Cyrillic Projector" ! Il faut imaginer quelqu'un qui casse le cylindre en deux, le cylindre casse et libere un rayon de lumiere qui pétrifie le tronc bien positionné en face de la bréche ( tel le regard de medusa ), c'est exactement ce que fait Howard Carter, il ouvre une piece, l'air chaud s'en échappe. C'est une référence a son oeuvre Cyrillic Projector.
K2.. je garde cela pour moi :)
"D'autre part, rien ne dit que K4 est homogène, en fait : il peut parfaitement s'agir de deux cryptogrammes distincts... mélangés. Il y a de sérieux indices de cela à plusieurs endroits dans Kryptos."
C'est possible, je pense avoir une piste dans ce sens.
"Eh oui, sinon pourquoi deux Vigenère dont le second est nettement plus facile à casser que le premier ? Pour faire du remplissage ? "
Je pense qu'il a utilisé deux fois le chiffre vinegere pour fournir deux mots clés et qu'en les accolant il freine l'analyse des fréquences comme un décalage de clé. Avec du recul on trouve cela simple mais a la main c'est assez difficile de séparer les deux ciphertext. Il fallait peut être utiliser le mot clé "invisible" du code morse comme Crib pour une attack par plaintext.
Par contre pour k3, il a utilisé une double rotation a la main OU une transposition modulaire 192 modulo 337. Les deux sont possibles l'un utilise des rectangles l'autre un cercle.
Que pense tu d’utiliser des méthodes non conventionnelles à l’aide de jeux d’époques ( puzzle, taquin, rubiks cube) ;) ou même d’énigma ? avec une clock uhr?