Après avoir prôné la répression, Luc Ferry se rattrape aux branches

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Le philosophe n’importe-quoi-capillaire Luc Ferry nie maintenant avoir incité à la répression armée. Il précise qu’il a seulement voulu dire que des policiers devraient pouvoir se défendre « en légitime défense » ou lorsqu’ils sont « menacés de mort » « avec évidemment des armes non létales ». Il a (ré)affirmé son soutien au mouvement des gilets jaunes – « Je défends le mouvement des Gilets jaunes depuis le début » a t-il rappelé aux micros tendus vers lui par la bêtise en orbite.

Autant de nuances non ou mal formulées dans sa première déclaration dans laquelle les gilets jaunes n’étaient pas cités à moins qu’il les ait confondus avec les « nervis d’extrême droite et extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper des policiers ». Face aux troubles sociaux, il avait fait appel à la capacité de « la quatrième armée du monde » à « mettre fin à ces saloperies ! »

Pendant qu’il y était, pris par son élan vengeur, il aurait pu aussi condamner les violences policières mais il s’est bien gardé de le faire.

Luc Ferry, l’ex-ministre de l’Education Nationale, animateur de croisières philosophiques et professeur d’université payé presque 5000 euros par mois pour absentéisme assidu* a beau essayer de se rattraper aux branches, ça ne marche pas. Et le voilà qui s’écrase à nos pieds.
N’est pas gibbon qui veut !

Encore un à qui son karma a désormais interdit de se promener dans la rue sans escorte, à part, peut-être, à Saint-Tropez ou dans les arrondissements de Paris où les classes dominantes se sont barricadées pour pondre et éduquer leurs larves. Des larves qui ne devront pas compter sur ce grand philosophe pour leur enseigner la ‘philo’ mais qui pourront citer sa pensée abstruse et amphigourique en réclamant qu’on réprime pour protéger leurs héritages menacés par des vagues de gueux déboulant dans leurs beaux quartiers.