Biographie de George Soros

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De son vrai nom György Schwartz, il est né à Budapest, le 12 août 1930.  Financier milliardaire américain juif d’origine hongroise.

Il est devenu célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et les actions, qui ont marqué l’histoire des bourses de valeurs puis par ses activités de philanthropie.

Il est à l’origine des hedge funds apparus dans les années 1970, qui se distinguent dès la bulle financière japonaise. Il est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gère en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations. Il a fondé l’Open Society Institute, devenu en 2010 Open Society Foundations, dont il est le président (source : wikipedia).

Mais Soros, c’est aussi

L’homme de l’ombre derrière un certain nombre de coups d’État et de révolutions en Europe de l’Est, ces dernières années.

Ainsi nous pourrions citer la révolution « rose » en Géorgie en 2003, quand le protégé des Américains Saakachvili est arrivé au pouvoir, ou la révolution « orange » en Ukraine à deux reprises, en 2004 et en 2014.

Un homme d’affaire redoutable usant de toute son influence pour amener, parfois par la violence, des alternances politiques visant à mettre en place des gouvernements plus réceptifs à sa propre conception de la démocratie. Une démocratie forcément ultra-libérale et idéologiquement proche des néocons de Washington.

Une nébuleuse de fondations se présentant comme des ONG au service de la démocratie

L’Open Society Foundations (OSF) est un réseau de fondations créé en 1979 par le milliardaire américain George Soros. Les objectifs de ce réseau sont de promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et des réformes économiques, sociales et légales. Connu sous le nom d’Open Society Institute, son nom a été changé en août 2010 pour mieux refléter son activité (source : wikipedia).

Accessoirement, Open Society est la faîtière d’un réseau de fondations, de partenaires, et de projets dans plus d’une centaine de pays.

Et ces fondations sont la cheville ouvrière employée à accomplir les objectifs politiques (et financiers) de G. Soros.

Vision politique

Il ne faut pas s’y tromper, Soros est avant tout un activiste politique, et son immense fortune lui sert de levier pour la promotion de sa vision un peu partout autour du monde.  Ses idées sont assez proches des libertariens[1].  Aux USA, d’où est issu le mouvement libertarien, ceux-ci s’opposent à l’omniprésence de l’État fédéral par tous les moyens.

Dans le reste du monde, les fondations sponsorisées par Soros s’attachent de même à démolir systématiquement tout ce qui peut ressembler à un État fort au profit d’États confettis, totalement acquis à la cause du libéralisme économique débridé.

Pour parvenir à ces objectifs, Soros n’hésite pas à s’attaquer à tous les atomes constituants le ciment de la société, à commencer par la famille.  Ainsi, il est également à la base des mouvements LGBT les plus virulents.

C’est également la raison pour laquelle on a vu Soros défendre des idées européïstes lors du referendum sur le Brexit.  En effet, il est largement favorable à la dilution des États-nations dans un machin plus ou moins gouverné directement par Washington et qui n’aurait aucun pouvoir sur la scène internationale.

Les Intérêts de Soros en dehors des USA coïncident le plus souvent avec ceux de la CIA pour qui l’affaiblissement des États-Nations contribue à l’hégémonie américaine.  Ainsi, les fondations de Soros ne sont jamais très loin des milices subversives payées par la CIA pour renverser les régimes qui ne leur plaisent pas : Géorgie, Ukraine, Egypte, Tunisie…

C’est également la raison pour laquelle ces fondations se sont vu interdire d’exercer en Russie.  Parce que lorsqu’on y regarde de près, on constate que la plupart des actions subversives menées par les fondations de Soros visent plus ou moins directement la Russie, héritière du régime communiste et véritable chiffon rouge pour l’intéressé.

Aux États-Unis

Il ne faut pas s’y tromper : bien qu’ayant la double nationalité américaine/hongroise, Soros se définit lui-même comme un « chef d’État apatride ».  Il exècre tout ce qui peut ressembler à un État fort et il se trouve que les États-Unis en sont un.

Sur le sol américain, ce n’est donc absolument pas un allié du pouvoir en place, mais un ennemi redoutable.  Durant la campagne présidentielle de 2004 il n’avait pas hésité à dépenser 27 millions de dollars pour discréditer la politique de G.W. Bush.

Notes

[1] Libertarianisme : (ou, rarement, libertarisme) est une philosophie tendant à favoriser au maximum la liberté individuelle, que celle-ci soit conçue comme un droit naturel ou comme le résultat du principe de non-agression. De ce fait, ses partisans, les libertariens, s’opposent à l’étatisme en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération libre et volontaire entre individus (source : wikipedia).

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Philippe Huysmans

Webmaster du Vilain Petit Canard, citoyen de nationalité belge, marié et père de deux enfants. Je vis en Belgique et j’exerce la profession d’Informaticien à Bruxelles. Mes articles