Internement du Professeur Jean-Bernard Fourtillan

Temps de lecture : 5 minute(s)

Décidément l’Occident n’en finit pas de sombrer toujours plus profondément dans la dictature.  Lentement, sournoisement, comme une pieuvre qui étend ses tentacules avant de dévorer sa proie, ceux qui nous gouvernent nous enlèvent les uns après les autres nos droits les plus élémentaires.

Ainsi, nous apprenions hier que le professeur Jean-Bernard Fourtillan avait été interné contre son gré dans l’établissement du Mas Careiron, à Uzès.

Qui est Jean-Bernard Fourtillan?

Pharmacologue, toxicologue et écrivain français, né le 7 octobre 1943 à Bordeaux. Expert en pharmacologie et en toxicologie et ancien professeur des universités, il découvre en 1994 l’hormone du sommeil la Valentonine.

A l’occasion de la sortie du documentaire Hold-Up, dans lequel il fait une apparition très remarquée, il devient rapidement célèbre.

Dérive dictatoriale

Pour comprendre à quoi nous avons affaire, quoi de mieux que d’analyser la manière dont la presse mainstream a relaté l’événement.  En fait, les grands journaux se sont bien gardés de traiter le sujet, et certains, comme Libération, en ont fait des articles en accès payant.   Du coup, c’est 20Minutes qui s’y est collé, et le résultat est aussi savoureux que révélateur.  Je ne puis que vous conseiller de lire l’article, d’ailleurs pas bien long.

« Hold-Up » : Oui, le professeur Jean-Bernard Fourtillan a bien été hospitalisé en psychiatrie, mais après avoir été interpellé

FAKE OFF De nombreuses publications virales sur les réseaux sociaux affirment que le professeur Jean-Bernard Fourtillan, interrogé dans le récent du documentaire « Hold-Up », a été « interné » contre son gré dans un hôpital psychiatrique du Gard. La réalité est plus complexe.

Ah oui, donc il a bien été interné, mais « la réalité est plus complexe ».  Comme nous le verrons, il s’agit surtout d’essayer par tous les moyens de noyer le poisson en mettant en avant un fait n’ayant (en principe) strictement aucun rapport avec son internement d’office.

Jean-Bernard Fourtillan, figure anti-vaccin sur les réseaux sociaux, est un des intervenants remarqué du documentaire controversé de Pierre Barnerias, « Hold-Up ». Dans ce film, mis en cause pour les nombreuses informations erronées qu’il contient, Jean-Bernard Fourtillan affirmait que le Covid-19 avait été créé de toutes pièces par l’Institut Pasteur.

Là on vous explique que le professeur Fourtillan est un vilain complotiste : boooooh.  Du coup je suppose que ça aide à accepter l’idée que c’est forcément un fou furieux.

Sollicitée par 20 Minutes, la préfecture du Gard confirme une « mesure individuelle d’hospitalisation » visant Jean-Bernard Fourtillan. Et de préciser que cette décision relève « d’une prescription médicale ». Pas plus de précision de la part de la préfecture, qui souligne que la mesure est « couverte par les règles habituelles de confidentialité des informations médicales personnelles. »

Et ici commence le noyage de poisson à proprement parler…

Cette décision a toutefois été prise après que le médecin a été interpelé par les forces de l’ordre le 7 décembre « en vertu d’un mandat d’amener [émis par] un juge d’instruction parisien », apprend 20 Minutes de source judiciaire, confirmant une information de Midi-Libre.

Selon le quotidien régional, le suspect a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nîmes après son interpellation. Trois jours plus tard, un médecin a considéré que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique et le préfet a suivi ces recommandations, ajoute Midi-Libre, précisant que Jean-Bernard Fourtillan est hospitalisé dans l’établissement du Mas Careiron, à Uzès.

Bon, alors premièrement, l’intéressé n’est pas médecin, et est précisément poursuivi pour soupçon d’exercice illégal de la médecine.   Ensuite, vous connaissez beaucoup de petits vieux (77 ans) qui, soupçonnés d’exercice illégal de la médecine seraient placés en garde à vue, puis que celle-ci soit prolongée par deux fois (ce qui est exceptionnel) jusqu’à l’extrême limite, soit 3 jours?

Et puis, comme par hasard, quand vient l’heure où il aurait fallu le relâcher, un médecin décide qu’il doit être interné en hôpital psychiatrique?

Et de terminer sur un délicieux :

Selon le procureur de Nîmes à Midi Libre, Jean-Bernard Fourtillan n’a pas contesté son hospitalisation sans son consentement.

Euh, oui, et s’il s’y était opposé, ça changeait quoi, au juste?

Bienvenue en Union Soviétique, gospodine Fourtillan

L’internement d’office en institution psychiatrique est ce qu’on appelle une mesure de défense sociale, elle vise à protéger la société contre un malade, ou ce même malade contre lui-même.  Il ne doit être décidé que lorsqu’un certain nombre de conditions sont clairement remplies.  De fait, en entrant dans le circuit de la défense sociale, notre « suspect » quitte le circuit judiciaire normal pour devenir un « patient ».  Et il perd également tous ses droits à la défense, tous ses recours.  Désormais c’est la faculté (euphémisme) qui décidera quand il réunira les conditions pour être rendu à la société.

Pas pour rien qu’en URSS à la belle époque, les dissidents subissaient très exactement le même sort.  Dans les faits, cela s’apparente à la bonne vieille lettre de cachet de l’ancien régime.

Le fait que les médias font volontairement l’amalgame entre l’arrestation pour exercice illégal de la médecine et l’internement d’office montre assez leur embarras, alors que dans les faits, on parle bien de deux choses différentes.  Mais du coup, on peut être tenté d’y voir non seulement une corrélation, mais pourquoi pas une causalité?  La GAV venait à son terme, c’était le seul moyen de garder le professeur Fourtillan « en détention », même si cela suppose que désormais nous ne sommes plus en démocratie, mais dans un régime autoritaire qui peut faire embastiller qui il veut sans avoir à rendre de comptes à personne.

Les précédents

  • Vous souvenez-vous de ce cardiologue suisse, le Dr. Thomas Binder, qui avait été arrêté en avril par la police anti-terroriste, puis mis au secret et interné d’office en hôpital psychiatrique pour avoir publié sur Facebook des propos mettant en cause le bienfondé du confinement?
  • Et vous souvenez-vous de cette avocate allemande, Beate Bahner, qui venait de mener une action en référé devant la cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe contre les ordonnances édictées en Allemagne dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus?  Elle aussi avait été arrêtée par la police et internée d’office en hôpital psychiatrique.

Conclusion

Peut-être est-il temps de se réveiller?  Et de se souvenir que lorsque ce sont ceux qui sont en charge de faire respecter l’État de droit qui violent les principes constitutionnels, c’est au peuple qu’il revient de s’y opposer.  Vous, moi, tout le monde.  Si vous voulez voir la tête du super-héros qui sauvera la mise, allez donc vous regarder dans le miroir de la salle de bains.  Et si vous ne vous sentez pas trop l’âme d’un super-héros,  ayez au moins la décence de ne pas reprocher aux autres de n’être pas plus courageux que vous, et préparez-vous à vivre comme des larves pour le restant de vos jours.

Je terminerai par une petite citation d’Étienne de la Boétie

Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.

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Philippe Huysmans

Webmaster du Vilain Petit Canard, citoyen de nationalité belge, marié et père de deux enfants. Je vis en Belgique et j’exerce la profession d’Informaticien à Bruxelles. Mes articles

18 réflexions sur “Internement du Professeur Jean-Bernard Fourtillan

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      14 décembre 2020 à 14:12
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      Bonjour,

      Oui, en effet, ce qui veut dire que Fourtillan en a pour minimum 15 jours avant de pouvoir exposer son dossier au juge, et même là, c’est pas gagné, hein.

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      15 décembre 2020 à 23:25
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      Excellent article!! Mais est-ce vraiment si simple en pratique?

      Une personne déterminée à ne pas porter le masque (j’en fais partie) s’expose à une amende de 135 euros en France. En cas de récidive, n’en parlons pas, ça devient vite compliqué.
      Refuser de porter le masque dans un magasin ou dans les transports en commun est impossible, on se fait dégager manu militari. Si une majorité s’y mettait, ça serait autre chose mais pour l’instant… ça ne prend pas.
      Si votre enfant ne porte pas le masque, il est exclu de l’école, point barre. Aucune discussion possible…

      La désobéissance civile, quand elle est possible (càd dans les zones non ou peu contrôlées par la police)est probablement la solution pour tenter de porter un message de résistance en espérant qu’il diffuse tranquillement et qu’il éveille les consciences. Avec le sourire, c’est bien.

      Pour ce qui est de notre dépendance illusoire aux gens de pouvoir, c’est une question sacrément complexe… Sûr qu’on devrait foutre dehors tous ces dirigeants corrompus et parasites mais il faudrait les remplacer. Le système étant pourri, comment faire pour que ceux qui nous gouvernent soient des personnes intègres??

      Il y a un gap entre la prise de conscience, la résistance mentale et l’action, non?

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        16 décembre 2020 à 01:32
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        Il y a un gap entre la prise de conscience, la résistance mentale et l’action, non?

        Sans aucun doute, moi je vois ça plutôt comme un cheminement, l’une n’allant pas sans l’autre devant. Je ne crois pas aux manifestations, ni à la désobéissance civile, précisément parce que l’immense majorité des gens est maintenue dans un état de sidération totale.

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    15 décembre 2020 à 23:26
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    NB: je répondais à Remo Zandona par rapport à l’article du Sakerfrancophone!

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    16 décembre 2020 à 11:19
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    Bonjour Philippe et bonjour MT,
    J’ai mis en ligne cet article (merci à Philippe qui l’a autorisé) afin que vous sachiez que la contestation est généralisée et qu’il ne faut pas perdre espoir même si pour l’instant tout semble perdu ! En Belgique, il y avait depuis peu un beau mouvement de contestation naissant avec les « lockdown party » un peu partout dans le pays et bien le pouvoir en place vient d’augmenter les amendes passant de 150 à 750 euros par participant et punissant les organisateurs à plusieurs milliers d’euros ! Qu’est-ce que cela signifie; pour moi cela signifie que le roi est nu ! Courage, d’autres tentatives verront le jour bientôt ! C’est comme le dit très justement Philippe un long cheminement qui ne fait que débuter ! N’attendez rien des autres c’est vous qui devez créer les conditions de votre liberté !
    PS: mon petit doigt me dit que février 2021 verra le début de la fin pour un grand personnage en France mais nous ne sortirons de le nuit qu’en 2023 approximativement !

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      16 décembre 2020 à 12:10
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      mais nous ne sortirons de le nuit qu’en 2023 approximativement !

      Au temps des cerises, vers le mois de juin 🙂 Soit à peu près 42 mois après le début de la crise?

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    16 décembre 2020 à 12:33
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    Pour MT encore,
    Voici une autre preuve de la « nudité du roi », en Belgique le gouvernement s’est entouré de 24 SCIENTIFIQUES pour le conseiller sur les mesures à mettre en place ! Nous en sommes à notre troisième conseil scientifiques !
    24 égos surdimensionnés sortis tout droit de leurs laboratoires et qui s’étalent à longueur de journées dans tous les médias du pays. Que croyez-vous qu’il puisse sortir de tous ces cerveaux sinon une cacophonie qui fait les délices de nos 6 MINISTRES DE LA SANTE ! et discrédite lentement mais surement le gouvernement. Le roi est nu !

    L’autre jour, l’éditorialiste en chef du plus grand quotidien belge de langue française titrait qu’une partie du problème ( le non respect des consignes) venait de ce que nous n’avions « même pas peur de mourir » ! j’avais envie de lui dire que si elle connaissait une autre option çà n’était pas bien de la garder pour elle et aussi lui rappeler cette maxime philosophique qui dit que « vivre c’est d’abord et avant tout apprendre à mourir » !

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    20 décembre 2020 à 22:17
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    Nous ne sommes pas en Russie ni en Iran, non nous ne rêvons pas nous sommes en Europe florissante par sa croissance sociale et économique, mais les tyrans d’aujourd’hui deviendrons vieux et laisserons derrière eux des ruines et des cendres au nom de notre bien-être et de notre liberté… Une autre génération nous jugera durement et ne fera aucun compromis de cette sagesse humaine qui caractérise notre époque.

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      21 décembre 2020 à 12:54
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      Si nous ne réagissons pas, la dictature qui vient pourrait bien durer des siècles.

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      21 décembre 2020 à 13:06
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      Tu peux me dire à quoi sert ce genre de commentaire, Arnaud?

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    22 décembre 2020 à 05:01
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    Je pense personnellement que Fourtillan devrait être en taule pour ce qui lui est reproché. Mais sûrement pas en psychiatrie. On ne me fera pas avaler que c’est pour son bien ou qu’il s’apprêtait à dézinguer un bonhomme à la hache. Aucun critère légitimant une action psychiatrique ne me semblent justifiés sur le fond.

    La psychiatrie, c’est pour les gens réellement dangereux (et normalement pas pour ceux qu’on imagine dangereux parce qu’on l’aurait lu dans le marc de café) ou pour les gens qui souffrent réellement (et pas pour ceux dont on prétend qu’ils souffrent… normalement… idéalement). Là, ce n’est pas le cas.

    C’est très dangereux d’accepter une telle dérive de l’utilisation de la psychiatrie.

    Par contre, il devrait être en taule, car c’est un charlatan. Je ne m’attends pas à être suivi sur ce dernier point ici sur ce blog, mais, au moins, réfléchissez aux points précédents. C’est clair comme de l’eau de roche que cet internement relève du règlement de compte. Qu’il est abusif et illégal quoiqu’en disent les autorités.

    Pas la peine de se cacher derrière son petit doigt. Sinon, on ne peut jamais dénoncer les internements psychiatriques abusifs ou illégaux. Pas la peine non plus d’aimer Fourtillan pour le défendre sur ce coup. La preuve: je réclame la taule pour ces essais que je trouve illégaux et même tout simplement non-éthiques furent-ils légaux.

    J’ai déjà posté un message similaire sur un autre blog. J’ai été censuré. Refusez que le débat devienne « pour ou contre les thérapies de Fourtillan ». C’est un débat sur l’utilisation de la psychiatrie. Pas autre chose! Ce n’est pas un concours de popularité, cette histoire: des internements abusifs, il y en a des tonnes. C’est important de marquer un coup d’arrêt à cette dérive qui dure depuis un siècle et demi.

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      22 décembre 2020 à 13:51
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      Bonjour,

      Rassurez-vous je ne vais pas vous censurer même si sur le fond je ne suis pas du tout d’accord avec l’idée que Fourtillan serait un charlatan. Il ne vend rien, vous savez, ou plutôt il n’en tire aucun bénéfice, il a remis la propriété de ses brevets à la fondation qui fait produire/distribue les patchs.

      Pour le reste, je suppose qu’on a de la chance que Fourtillan ait été libéré aussi rapidement, et à cet égard je vous conseille de vous renseigner un peu sur le cas de Jean-Louis Caccomo, c’est édifiant, et ça fout les jetons.

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        22 décembre 2020 à 19:02
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        Bonjour

        Passons sur nos désaccord médicaux, qui dans le cas d’espèce ne m’intéressent pas vraiment.

        « Pour le reste, je suppose qu’on a de la chance que Fourtillan ait été libéré aussi rapidement »

        Je ne suis pas d’accord. C’est effectivement bien que les juges des libertés prouvent qu’ils servent à quelque chose de temps en temps. Mais non, c’est vraiment l’acte du préfet qui est condamnable, et, de mon point, absolument pas excusable.

        « …et à cet égard je vous conseille de vous renseigner un peu sur le cas de Jean-Louis Caccomo, c’est édifiant, et ça fout les jetons. »

        J’ai été en contact avec le Caccomo le temps de deux emails il y a déjà pas mal de temps. Je pense que mon cas est pire, sur le fond: tout le monde n’a pas le privilège d’avoir été menacé d’un internement à vie (dans un pays où c’est légal) pour cinglitude incurable.

        J’ai des critiques à faire sur la représentation populaire du cas Caccomo, et peut-être sur la perception de Caccomo lui-même de son expérience personnelle. Je ne prends pas tout pour argent comptant, mais je ne nie pas la trame générale de son expérience, qui, au-delà des détails, est inacceptable. Et montre la complaisance de nos sociétés pour les abus et maltraitances tant qu’on met un joli tampon le permettant sur le front.

        Je ne défend pas les idées de Fourtillan. Même pas l’homme. Je défends tous les cas qui passent à travers ce type de procédures délirantes pour des motifs plus ou moins fallacieux.

        Ne vous trompez pas: je juge bien Fourtillan dangereux sur le plan médical (notre désaccord existe) mais je refuse qu’on amalgame cela avec des questions de danger immédiat pour autrui. Encore une fois: il avait une hache à la main? Non. Bon… Il serait temps que les autorités comprennent que la psychiatrie n’est pas censé être un sketch permanent.

        C’est fait pour soigner des gens qui souffrent. Pas pour faire souffrir des gens.

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          22 décembre 2020 à 19:57
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          Je pense que cette discussion tourne un peu en rond. Je ne sais rien de votre cas, je sais juste que Fourtillan n’avait rien à faire en psychiatrie, et c’est très probablement le cas aussi pour caccomo. Ces méthodes sont dignes de l’URSS à la grande époque.

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            22 décembre 2020 à 20:37
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            Je ne vous demande pas de prendre position sur mon cas ni sur celui de Caccomo. Je me contente d’acquiescer – avec réserves – à votre comparaison avec l’URSS (encore que le cas Plioutch, par exemple, n’est quand même pas comparable). Et vous suggère simplement de considérer l’hypothèse que cette problématique puisse se défendre sans avoir à défendre les thèses ou actes de Fourtillan. Je sais d’expérience que la majorité des gens ne sont pas capables de dissocier les questions de la psychiatrie de celle, par exemple, du charlatanisme. Je m’emploie simplement à tenter de faire prendre conscience de cette distinction aux gens qui se sentent concernés.

            Je vous remercie d’avoir pu me laisser m’exprimer. Je n’y reviendrai plus.

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