Le livre choc de la rentrée

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La 5e édition de La mort est mon métier, le récit autobiographique d’Olivier Véran, a soulevé une nouvelle vague d’engouement parmi les internautes, d’autant plus qu’il est remboursé par la Sécurité Sociale (jusqu’au 15 février).

Sélection des meilleures critiques de lecteurs

eddy Duhavre
La terrifiante réalité des atrocités de la gestion de la pandémie, servie par la plume sans concession d’un ministre rompu à tous les exercices de style.

mamienovax
Un livre très noir, très dur qui nous conduit jusque dans les EHPAD avec tri des pensionnaires, injections massives de Rivotril©, expérimentations sur des cobayes humains… Obéir sans réfléchir, sans activer sa conscience, uniquement pour faire son devoir, peut amener à des conséquences dramatiques, désastreuses, voilà ce que nous enseigne entre autres Olivier Véran. Un livre capital à découvrir absolument. Je le recommande à tous les lecteurs qui se sont déjà documentés sur la crise sanitaire et ont vu par exemple des témoignages comme ceux d’Agnès Buzyn ou de Jérôme Salomon.

MauricetteToucour
Olivier Véran nous invite à l’expérience dérangeante et perturbante de se mettre dans la tête d’un ministre LREM. On comprend la mécanique de la froideur, du manque d’empathie et de l’incapacité à déroger aux ordres. Certains passages sont à la limite du soutenable, de véritables concentrés d’horreur, dont on aurait préféré ne jamais avoir eu connaissance.

cricri@kasstamere
Discipliné, consciencieux, et surtout, dépourvu de conscience et de tout sens moral, Olivier Véran a le profil idéal pour occuper le poste de ministre des Solidarités et de la Santé.

AgnagnesB
J’ai vraiment eu beaucoup de mal à le terminer et je dois avouer avoir lu la dernière partie en diagonale tant cela était insoutenable. Je me pose encore la question de pourquoi je l’ai terminé, pourquoi me suis-je forcée à le lire jusqu’au bout quand mon cœur se soulevait à chaque page ?

Lilimarlen.e
J’ai découvert La mort est mon métier d’Olivier Véran lors du cycle Littérature et macronisme pendant les cours de français de Terminale.

lety_CIA
Si tout ceci n’avait pas existé, j’aurais très vite jeté ce livre que j’aurais considéré comme provenant d’un auteur névrosé, malsain dont le seul but serait d’écœurer le lecteur. On suit ainsi la vie de Véran, qui de son enfance à la vie d’adulte, a toujours obéi : à ses parents, à l’Ordre des Médecins, au Parti Socialiste, à Albert Bourla…

Bientôt un classique ?

En tout cas, un livre qui nous rappelle que les heures les plus sombres de notre Histoire sont non seulement derrière nous, mais aussi devant nous. Le prix Nobel de l’ignominie n’existant pas encore officiellement, Olivier Véran pourrait à défaut recevoir la Légion d’horreur pour l’ensemble de son œuvre.

En effet, il s’était déjà illustré par sa participation décapante à un premier ouvrage collectif, Le bobard est mon métier (aux côtés notamment de Sibeth Ndiaye, Jean-François Delfraissy et Roselyne Bachelot), où il observait qu’en France, non seulement un mensonge répété mille fois se transforme en vérité, mais que cela fonctionne encore mieux s’il s’agit de mille mensonges contradictoires entre eux. « Parmi les libertés fondamentales, j’ai toujours priorisé celles qu’on prend avec les faits », concluait-il avec une franchise pour le moins inhabituelle de sa part.

>> Article original sur Normalosphère

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Olivier Foreau

Se définit lui même comme " ne se lassant pas du PS ", entendez par là qu'il le brocarde joyeusement chaque fois qu'il en a l'occasion. Et pas que le PS d'ailleurs. Sa plume acérée et son humour assassin sont au service de cet inlassable observateur du fait politique en France, qu'il analyse sans concession, avec le regard désabusé de celui qui se sait être dindon de la farce, mais n'entend pas se priver de faire savoir tout le bien qu'il en pense.

Une réflexion sur “Le livre choc de la rentrée

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    15 février 2022 à 10:33
    Permalien

    Excellent!

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