Surmortalité 2020 en comparaison de 2018 en France

Temps de lecture : 7 minute(s)

Depuis le début de la « pandémie » de coronavirus, on ne cesse de nous arroser de chiffres et de courbes anxiogènes, comme si le but était de nous maintenir dans la sidération alors qu’en pratique aujourd’hui, plus personne ne meurt du covid19 ou presque et la plupart des services de réanimation sont vides.

Et peut-être aurez-vous constaté tout comme moi que lorsque les médias font état de chiffres, en général ce sont des données basées sur des paramètres inconnaissables, on en fait ce qu’on veut.  Ainsi quand, au début de l’épidémie on vous parlait d’une létalité de 5%, c’était juste basé sur rien, puisqu’on ne pouvait pas connaître le nombre de personnes infectées tout d’abord (on ne testait personne, vous vous rappelez) ?

De même aujourd’hui quand on vous parle d’augmentations « inquiétantes » du nombre de cas, ce qu’on oublie de vous préciser c’est qu’aujourd’hui on teste à tout va.  Alors forcément si vous multipliez par trois le nombres de tests, vous avez des bonnes chances de trouver trois fois plus de cas, même si cela ne veut en aucun cas dire qu’ils sont malades, ou que ceci constituerait une menace sanitaire.  C’est juste du flan.

Ayant compris ceci depuis le mois de mars, je me suis attaché à ne croire que les chiffres que l’on ne peut pas ou très difficilement manipuler.   Par exemple, les courbes de mortalité par pays suivant les données transmises à l’ECDC par les États eux-mêmes.  Sur ces courbes on peut voir qu’aujourd’hui (et depuis plus d’un mois), c’est le calme plat pour des pays comme la France, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne.  Plus personne ne meurt du covid1.

Reste le problème de l’attribution, évidemment.  Durant cette période, personne n’est mort de la grippe, personne n’est mort du virus syncytial ni de pneumonie, tout le monde est mort du covid.  Pas « avec » le covid, non du covid.  Y compris un pauvre motocycliste en Floride qui a été déclaré mort du covid après son décès dans… un accident de moto.  On ne compte plus les témoignages de gens dont un parent est mort, qui du cancer, qui d’un AVC et pour lesquels on a écrit sur le certificat de décès « covid19 ».

Vous comprenez dès lors que les seuls chiffres qui ne « peuvent » pas mentir sont en fait les chiffres bruts de mortalité, toutes causes confondues.  Eh oui, si nous avons vécu un épisode épidémique extrêmement meurtrier, ceci devrait apparaître clairement dans les statistiques, n’est-ce pas ?  Et si l’on comparait ces chiffres à un autre épisode épidémique de grippe saisonnière un peu méchante, comme 2018 ?

C’est ce que j’avais fait pour la Belgique dans mon précédent article, et j’étais arrivé à une surmortalité pour la période allant du 1/1 au 19/7 de 5.171 unités.  Oui, vous lisez bien, 5.171 décès de plus en 2020 qu’en 2018 sur cette période.  Et pour ça on nous a confiné, on nous a enlevé nos libertés fondamentales et on a ruiné l’économie libérale.

Mais vous n’avez pas encore vu le plus beau, pour la France, il semble qu’on fait encore plus fort.

Méthodologie

Les données utilisées sont celles de l’Insee, en exploitant directement les listes nominatives des décès rapportés, que vous pouvez trouver sur cette page (2018, 2019, et les six premiers mois de 2020).  Mais, me direz-vous, pourquoi ne pas utiliser directement les données récapitulatives présentées sur cette page-ci ?  Tout simplement parce que les chiffres ne correspondent pas2.  On ne parle pas d’une petite différence, mais de 10.517 unités.  Il semble bien qu’on ait largement sous-évalué le nombre de décès en 2018 et de même surévalué le nombre de décès en 2020.

Or soyons logique, si une personne est nominativement reprise dans la liste des décès pour 2018, je pense qu’on peut en effet la considérer comme décédée.  Du coup, je me demande un peu par exemple qui sont les 4.428 personnes qui figurent bien dans ces listes, mais qui ont miraculeusement disparu du tableau récapitulatif ?  Elles ont ressuscité ?

De même, qui seraient les 6.089 personnes décédées reprises au tableau récapitulatif, mais ne figurant pas dans la liste 2020 sachant qu’en principe c’est sur base de ces listes qu’on établit les récapitulatifs ?

Vous pouvez télécharger ici le fichier que j’ai utilisé pour établir le tableau ci-dessous, comparant le nombre de décès entre les années 2020 et 2018 sur la période allant du 1/1 au 30/06.  

Les résultats sont  les suivants :

Année Décès
2020 326.511
2018 320.052
Diff. 6.459

Il y aurait eu, sur les six premiers mois de 2020 une surmortalité de 6.459 unités en comparaison de l’année 2018 (qui était une grippe un peu plus méchante que la moyenne). 

Et pour ça on vous a confinés, on vous a confisqué vos libertés, et on a aussi détruit votre économie libérale.

Il est peut-être temps que les Français et d’ailleurs tous les Occidentaux se posent les bonnes questions.  Est-ce qu’on n’est pas en train de basculer dans une dictature sous des prétextes fallacieux ?   Sachant qu’on se trouve devant une épidémie qui a fait à peine plus de morts que la grippe de 2018, est-ce que cet état d’urgence et les confiscations de nos libertés individuelles qui ont suivi étaient justifiables ?  Est-ce que quelqu’un pourrait nous expliquer pourquoi, en France et en Belgique, par exemple, on a eu bien plus de morts qu’aux Pays-Bas, où on n’a confiné personne, et que ce nombre de décès a commencé à grimper en flèche en Belgique 8 jours après le début du confinement ?

Annexe

Suivent quelques considérations techniques résultant de mes observations des fichiers sources (nominatifs) issus de l’Insee.

Tout d’abord, il semble bien que les gens chargés de collationner puis de gérer les données à l’Insee sont des foutriquets, ni plus ni moins.  Ces fichiers sont un bordel sans nom.  Alors on « comprend » qu’en fait ce ne sont pas les décès sur la période en cours, mais les décès sur cette période, plus certains qui sont ajoutés pour des périodes antérieures.  Cela suit les « remontées » de l’information je suppose.  Faut croire qu’entre Tahiti et Paris, les données reviennent en pirogue, et que parfois, ça peut prendre des années.

Donc dans un fichier, vous avez des données qui ne commencent pas forcément à la date indiquée, mais parfois nettement avant.  Soit, je veux bien, on peut vivre avec ça. 

Par contre, par exemple dans le fichier 2018, on trouve deux macchabées dont la date de décès n’est même pas au format imposé qui est aaaammjj (exemple 20180714 qui est le 14 juillet 2018).  Il manque deux chiffres par ci, par là.  Sont morts quand, ceux-là ?

Mieux, on a des gens qui sont morts le jour de leur naissance (c’est original).  J’ai même trouvé une dame Chantal Lamarre née à Louhans le 10 janvier 1942, qui s’est payé le luxe de défunter la veille de sa naissance, avouez que ce n’est pas courant.  Oui on pourrait, si on était pinailleur, demander ce que dame Lamarre fait dans ce fichier.  Il y a probablement une bonne raison, on va dire.

Pire encore, sachant ceci, j’ai créé un identifiant unique pour chaque personne, basé sur son nom, l’ensemble de ses prénoms, la date de naissance et la date de son décès (un hash).  Puis j’ai créé une requête qui extrait les lignes, mais uniquement pour les personnes dont l’identifiant unique apparaît plus d’une fois.

J’ai tout de même trouvé 120 personnes ayant strictement le même patronyme, les mêmes prénoms, la même date de naissance et la même date de décès.  Je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est inquiétant.  Cela dit, on parle de 120 lignes en doublons, et deux erreurs manifestes, ce n’est pas de nature à fausser largement les résultats.

Base de données

La base de données que j’ai utilisé se trouve disponible au téléchargement pour celui qui voudrait faire des vérifications.  Elle comporte quatre tables, deces-2018, deces-2019, deces-2020 et InseeTotal qui reprend toutes les données des trois précédentes.

Des requêtes également, « recherche de doublons », « deces 2018 » et « deces 2020 ».  Ce sont ces deux dernières qui permettent d’extraire les données chiffrées figurant dans le tableau présenté plus haut.

Le mot de la fin

Ce travail est basé sur des données publiées par l’Insee.  Partant de là, je considère que ce sont des chiffres officiels, fiables en dépit des erreurs dont les listes sont manifestement entachées, mais cela n’est pas de ma responsabilité.  Je suis également conscient que dans les fichiers qui suivront (juillet, août, septembre) on aura encore probablement un certain nombre de décès intervenus avant le premier juillet, mais cela ne devrait pas avoir un impact considérable sur les conclusions, juste un effet marginal.

J’ai cherché à présenter les données honnêtement, en filtrant celles qui n’avaient clairement rien à voir avec la période.  Gros à parier que dans ces données, certaines sont incorrectes, encore une fois, je n’en suis pas responsable.

Cet article se veut une analyse de tendances lourdes, soit l’impact de ce qu’on nous annonçait plus ou moins comme la grand’peste sur la mortalité 2020.  Et ce qu’on voit, c’est qu’on a affaire à une grippette un peu plus méchante que les autres, sans plus.

  1. En réalité on rapporte encore des décès cà et là, mais c’est anecdotique au point que les médias n’en pipent plus mot.
  2. Ci-dessous les totaux réalisés à partir des tableaux récapitulatifs de l’Insee

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Philippe Huysmans

Webmaster du Vilain Petit Canard, citoyen de nationalité belge, marié et père de deux enfants. Je vis en Belgique et j’exerce la profession d’Informaticien à Bruxelles. Mes articles

12 réflexions sur “Surmortalité 2020 en comparaison de 2018 en France

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    6 août 2020 à 15:10
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    Et on n’oublie pas qu’un grand nombre de décès précipités en mars/avril frappait des personnes qui cumulaient des problèmes de santé et qui y seraient vraisemblablement passées dans l’année. Ces personnes ont gonflées les statistiques à ce moment mais ne pourront en principe pas gonfler les suivantes , on aura donc une mortalité toutes causes confondues nettement moindre pour la seconde partie de l’année et j’ai plutôt l’impression que ça va finir par s’équilibrer avec les années précédentes tel que ce sera juste une grippe ordinaire.

    Les personnes fragiles et à risque ont été éliminées au premier tout, reste des personnes plus résistante pour affronter un éventuel rhume qui reviendrait à l’automne. Je pense qu’ils comptent sur les masques pour créer des embolies et problèmes pulmonaires qui pourraient relancer les urgences et le comptage de décès, le truc qui fait le plus bander les experts médiatiques !

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      6 août 2020 à 15:27
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      Salut Tobor,

      Oui, je sais, mais déjà avec ces chiffres on comprend qu’ils se sont foutus de votre gueule !

      J’ai publié sur Avox, c’est en modo : gageons que ça va être un festival trollesque absolument épique, du jamais vu encore ! 🙂

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    7 août 2020 à 09:21
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    Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement français a complètement changé de pied en passant de « circuler ya rien à voir » à confinement total et amendes, au risque de détruire l’économie (même si les riches n’en ont finalement pas vraiment souffert, au contraire pour certains).
    A mon avis, la raison qui les a sans doute décidé à prendre des mesures drastiques est que quelques membres de la ploutocratie ont été touchés par le virus. Autant ils peuvent se protéger pratiquement de tous les maux qu’ils nous infligent, autant le virus se faufile même chez eux. Donc pour se protéger, ils nous enferment, c’est de bonne logique…
    Ils ont alors copié le « modèle israélien », comme ils l’ont copié en matière de surveillance et de répression via les USA ou directement. A ma connaissance, Israël est le premier pays à avoir imposé un confinement très dur sur TOUT le pays.

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      7 août 2020 à 12:19
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      Salut Dominique,

      C’est encore plus difficile quand on constate que ces mesures ont été généralisées à tous les pays industrialisés. Je n’ai pas l’impression une seule seconde qu’ils auraient pu avoir peur de ce virus, à aucun moment.

      Je pense qu’on doit changer de paradigme, et comprendre qu’on n’est pas dans une crise sanitaire.

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    7 août 2020 à 15:59
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    Merci pour votre article bien sympathique qui confirme des informations glanées auprès de médecins et infirmiers. La psychose du COVIDE générée consciencieusement par les médias leurs a fait prendre certaines vessies pour des lanternes.
    Lorsqu’ils recevaient des malades de quelque chose de respiratoire, comme chaque saison, et dans la vague médiatique ils ont pensé au COVIDE, ça coulait de source. L’espace santé des hôpitaux étant largement réduit par des années de confinement financier, le stress aidant, alors sans trop réfléchir ils ont pris ce que les médias racontaient pour argent comptant : les Invaders débarquent ! ; comme en 1948, les Martiens. J’aurais sans doute fait la même chose dans le stress ambiant si j’étais à leur place. Toutefois certains d’entre eux m’avaient fait connaître, tôt, leurs doutes : c’était trop facile…Un problème respiratoire ? Et hop v’là du COVIDE !
    Comme les urgences sont encombrées, ce fut un moyen de briser le confinement financier pour ouvrir certains pavillons de l’hôpital pour y parquer les « urgences » de tous ordres. Bien sûr, avec les gestes barrières nécessaires puisque les hospitaliers ne les connaissent pas étant donné leurs métiers… et dorénavant connus et appliqués, force lois, à la communauté des mortels.
    Cette affaire de COVIDE, est vide de sens commun et pratique. Cet engouement pour faire barrage à un virus nanométrique (environ 200 milliardième de mètre) parmi plus de 150 autres bestioles du même type, sans compter les grosses bactéries, est un de ces avatars que la société dans laquelle nous vivons tente d’inculquer. A tenter de convaincre depuis un peu plus de 250 ans, si possible scientifiquement, à maîtriser les forces de la nature. Apparemment, même si elle exploite quelques-unes de ces forces, il y a encore de quoi faire, à commencer par diminuer le niveau des forces de l’ignorance et des croyances qu’elle s’emploie à accroître chaque jour. Bien entendu, cette ignorance morbidement joyeuse, ici, est utilisée depuis 8 mois, en réalité depuis fort longtemps, pour cacher le vrai problème de cette société : la crise politique, économique et sociale généralisée, mondiale, qui submerge et pose la question qui tenaille au ventre tous les humains : comment transformer ce bordel ?
    D’un point de vue, cette campagne COVIDE, historique, est une réussite pour les gouvernements. Plus de manifestation mettant en cause leur politique, les libertés confinées à l’État d’Urgence, gestes barrières aux rencontres entre voisins, copains, amis et camarades du boulot mécontents susceptibles de contestation, complots, émeutes qui devenaient trop fréquentes. Tous au cachot. Un calme plat durant plus 10 semaines coupant court à ce merdier. Et ça a marché et ça marche encore ! Pour combien de temps ?

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      16 août 2020 à 16:23
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      Bonjour Mélanie,

      La vérification des sources est sans doute l’une des tâches les plus complexes quand on est soi-même éditeur de média ou auteur, c’est chronophage et ça nécessite de savoir éviter les pièges.

      Ici, finalement on n’a que le « témoignage de Loukachenko », lui même « rapporté » par des gens que les médias qualifieront immédiatement de « conspirationnistes ».

      Disons que c’est un peu l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.

      Et puis il faut se souvenir qu’on parle d’une République de la fédération de Russie, aussi la géopolitique n’est jamais bien loin.

      Mon point de vue est le suivant : je crois que cette histoire est vraie, mais c’est mon avis personnel, et je ne me permettrais pas d’écrire ça sauf à mentionner seulement tel ou tel média local qui aurait publié ces déclarations.

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    20 août 2020 à 11:40
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    et les statistiques de 2019…?

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    22 août 2020 à 22:30
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    Il y a encore des gens pour ne pas savoir que depuis des années, bien avant la covid, les mouvements de contestation dans les services hospitaliers qui étaient financièrement taillés jusqu’à l’os faisaient savoir à qui voulait bien l’entendre que l’on n’était plus en mesure de soigner les gens et il est impossible que cela n’engendre pas une surmortalité. Donc, si on veut bien prendre le problème avec beaucoup plus de recul que vous ne le faites, on peut en déduire que toute place occupée dans un service de réanimation, pour quelque raison que ce soit, covid ou non, est une place de plus dans un système qui a dépassé depuis longtemps son point de saturation. Et vous, vous dites qu’à l’heure actuelle les services de réanimation sont vides. Cela signifierait que d’une part, il n’y a plus aucun malade de la covid, mais beaucoup mieux que cela, on a miraculeusement fait disparaître toutes les autres raisons (lits apparus comme par magie ? Bisous magiques soignant les gens de tout symptôme ?). C’est fascinant d’être à ce point dans la négation de la réalité…

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      23 août 2020 à 12:11
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      Mathieu,

      Donc, si on veut bien prendre le problème avec beaucoup plus de recul que vous ne le faites, on peut en déduire que toute place occupée dans un service de réanimation, pour quelque raison que ce soit, covid ou non, est une place de plus dans un système qui a dépassé depuis longtemps son point de saturation

      Est parfaitement faux, en tout cas en Belgique. Au plus fort de la crise, on était à 30% d’occupation de lits en réanimation.

      Et vous, vous dites qu’à l’heure actuelle les services de réanimation sont vides.

      Ce n’est pas moi qui le dit ce sont les médecins, qui commencent à en avoir soupé des médiamenteurs.

      on a miraculeusement fait disparaître toutes les autres raisons

      Je ne vous le fais pas dire : en France cette année, 72 morts de la grippe alors qu’elle tue en moyenne entre 10.000 et 15.000 personnes :p

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    23 août 2020 à 12:26
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    J’ai bien noté que vous étiez de Belgique, toutefois ce billet en particulier traite de la France – c’est dans le titre ! – donc votre « Est parfaitement faux, en tout cas en Belgique » est hors propos ici, merci. Pour le reste, toute personne raisonnable aura bien compris que ne pas tenir compte du contexte économique qui oblige à inscrire l’étude de l’impact du covid dans une dynamique à beaucoup plus longue échelle que les toutes dernières années est forcément très incomplète, donc biaisée.

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      24 août 2020 à 13:33
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      J’ai bien noté que vous étiez de Belgique, toutefois ce billet en particulier traite de la France – c’est dans le titre ! – donc votre « Est parfaitement faux, en tout cas en Belgique » est hors propos ici, merci.

      Bon alors disons que pour la France ce n’est pas tant le covid que la destruction de l’hôpital public et la réduction constante du nombre de lits qui est en cause, cela arrive régulièrement, même en cas de grippe !

      https://www.20minutes.fr/sante/2239611-20180319-hopitaux-pourquoi-services-urgences-satures-plusieurs-villes-france

      Pour le reste, toute personne raisonnable aura bien compris que ne pas tenir compte du contexte économique qui oblige à inscrire l’étude de l’impact du covid dans une dynamique à beaucoup plus longue échelle que les toutes dernières années est forcément très incomplète, donc biaisée

      Est un bullshit complet, comme argument, juste destiné à tenter de semer la confusion dans l’esprit des lecteurs. Qu’est-ce que le contexte économique a à voir avec une simple comparaison de chiffres bruts de mortalité d’une année à une autre? Je calcule juste la différence de mortalité entre 2018 et 2020 sur la période allant du 1/1 au 30/6, qui s’établit à 6.459 unités, ce qui ne justifie en rien les mesures qui ont été prises. Et la France n’est pas une exception en la matière, la Suisse par exemple reconnaît qu’elle n’a observé AUCUNE surmortalité en comparaison de 2019 et si je me souviens, c’est pareil en Finlande.

      https://www.24heures.ch/la-suisse-na-connu-aucune-surmortalite-en-2020-380987071044

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