Démocratie ou mascarade ?
En ces temps de folie furieuse, où l’on voit des gouvernements prêts à reconfiner des pays entiers sous le prétexte d’une épidémie qui n’existe plus que dans leurs cerveaux malades, il est peut-être temps de s’interroger sérieusement sur le fondement juridique des mesures coercitives qui nous sont imposées.
Cette analyse n’est valable que pour la Belgique, chaque pays ayant une constitution et des lois différentes, bien qu’il y a fort à parier que la constitutionnalité des mesures prises dans la majeure partie des pays européens est des plus douteuses, si l’on met en balance leur impact avec les raisons invoquées pour les appliquer. C’est un désastre, et les autorités ne peuvent absolument pas invoquer l’erreur de bonne foi sachant qu’il y a des pays, tel la Hollande, qui n’ont confiné personne, qui n’ont pas détruit méthodiquement leur économie libérale, et qui se trouvent avoir eu à déplorer moitié moins de morts que la Belgique à raison de la population, et ces chiffres ont été disponibles dès le début, ils étaient publiés quotidiennement par l’ECDC. Ces dirigeants sont directement responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes, sans parler des morts indirects, ceux qui n’auront pu être opérés durant le confinement, et ceux qui, stress et absence de soins aidant, seront morts d’AVC ou de crise cardiaque.
Obligation du port du masque dans les lieux clos
Nous commencerons par cette mesure, parce qu’il est facile de démontrer qu’elle est fondée sur du sable, elle est parfaitement illégale.
Cette mesure est basée sur un Arrêté Ministériel du 10 juillet 2020 « modifiant l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19″. Vous le voyez, le loup ?
Seul hic, les pouvoirs spéciaux accordés au Roi dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus1 portent sur la période allant précisément du 30 mars (date de la publication au Moniteur) au 30 juin, soit une durée de 3 mois. Ces pouvoirs spéciaux n’ont pas été prolongés.
Du coup, cette mesure coercitive, tout comme celle qui a été décidée aujourd’hui même (port du masque dans la quasi-totalité du domaine public) est parfaitement illégale, parce que tout d’abord on ne peut modifier rétroactivement une loi de pouvoir spéciaux alors que ces pouvoirs spéciaux sont éteints. Cela reviendrait à dire qu’à n’importe quel moment désormais, le gouvernement pourrait rajouter des articles à cet arrêté du 30 juin, ou, si l’on veut l’exprimer autrement, que ces pouvoirs spéciaux seraient permanents, ce qui est spécifiquement interdit par la constitution.
On pourrait ainsi imaginer, dans six mois, qu’un nouvel article soit ajouté à ce même arrêté ministériel portant sur l’obligation vaccinale contre le covid19. C’est la dictature débarrassée des oripeaux de la démocratie.
Mesures rendues publiques ce 23 juillet par le gouvernement
Tout d’abord, on peut raisonnablement penser que ces nouvelles mesures feront également l’objet d’un nouvel arrêté ministériel (à paraître aujourd’hui ou demain) modifiant… l’arrêté ministériel du 30 juin2.
Je vous donne ci-dessous, pêle-mêle ce qui est ressorti de la conférence de presse du premier ministre.
Voyages à l’étranger: obligation de remplir un formulaire pour faciliter le tracing
Sophie Wilmès a annoncé la mise en ligne prochaine sur le site des Affaires étrangères d’un formulaire numérisé que les personnes revenant de voyages devront remplir sous peine d’amende.
Pour les retours des zones oranges, le CNS conseille une période de quarantaine et un test, des mesures obligatoires pour les personnes revenant de zones rouges. Source : Le Soir
Les clients de l’horeca (restaurants, bars) devront donner leur identité
Le port du masque sera désormais obligatoire dans les établissements horeca, sauf quand le client est assis à table. Il sera également demandé aux clients de fournir leur adresse e-mail ou un numéro de téléphone à leur arrivée, ces données pourront être communiquées en cas de contamination. Elles seront détruites après 14 jours et ne pourront pas être utilisées à d’autres fins. A partir de samedi, un formulaire standard sera disponible pour les professionnels sur le site du SPF Economie. Source : La Libre
Un peu plus loin, on peut lire cette pépite qui est une citation de Sophie Wilmès :
« nous ne pouvons plus tolérer les comportements qui ne correspondent pas aux règles définies. Ces comportements contreviennent clairement au travail que l’on mène collectivement pour freiner la propagation du virus. Faire la fête, danser, discuter de tables en tables dans des bars et cafés font partie de ces comportements à risques. C’est pourquoi nous souhaitons que les contrôles soient renforcés. »
Ah oui, là on comprend bien de quoi ce gouvernement a peur.
Élargissement de l’obligation du port du masque dans les lieux publics
Au niveau national : à partir de ce samedi 25 juillet, les masques seront rendus obligatoires sur les marchés, brocantes, dans les rues commerçantes, les lieux à forte fréquentation. Ces lieux seront définis précisément dans chaque commune. Globalement le port du masque sera rendu obligatoire dans « tout endroit à forte fréquentation ».
Au niveau des services publics, les masques seront rendus obligatoires dans les parties accessibles au public. Source : RTBF
Confinement local rendu possible
Par ailleurs, comme c’était attendu, le CNS acte une autonomie plus importante au niveau local pour prendre des mesures plus ciblées. Source : RTBF
Doit-on comprendre ici qu’on donnera des pouvoirs de petits Gauleiters de province aux Bourgmestres qui pourront confiner la population de leur commune à leur guise ? Et sur quelle base légale, en fait ?
La loi de pouvoirs spéciaux
En Belgique, la constitution ne peut être suspendue en tout ou en partie3. Il ne peut donc y avoir d’état d’urgence en Belgique. Mais ça c’est juste la théorie, dans les faits, les pouvoirs spéciaux sont le fruit d’une curieuse lecture de l’article 105 de la constitution supposé limiter la compétence du pouvoir exécutif à ce qui est prescrit par la Constitution (vous le voyez, là, le serpent qui commence à se mordre la queue ?).
Art. 105 – Le Roi n’a d’autres pouvoirs que ceux que lui attribuent formellement la Constitution et les lois particulières portées en vertu de la Constitution même.
Que l’on interprète, ma foi fort libéralement, comme étant le pouvoir, pour le parlement, de voter une loi de pouvoirs spéciaux donnant, pour une période limitée dans le temps, le pouvoir à l’exécutif de légiférer par arrêtés royaux ou arrêtés ministériels. Ces arrêtés ont force de loi dès leur publication au moniteur ont le pouvoir de modifier, compléter, remplacer ou abroger les dispositions de lois existantes, mettant sérieusement à mal la hiérarchie des normes.
Si vous voulez mieux comprendre les fondamentaux des lois de pouvoirs spéciaux, et les éventuels recours contre les arrêtés qui en découlent, je ne peux que vous conseiller la lecture de l’excellent article rédigé conjointement par Michel Kaiser et Cécile Jadot, tous deux avocats constitutionnalistes, sur le site de leur cabinet d’avocats, Altea.
On peut y lire :
Malgré cet encadrement législatif, les arrêtés de pouvoirs spéciaux, doivent pouvoir être contrôlés par une juridiction indépendante. Il est vrai qu’aussi longtemps que l’arrêté de pouvoirs spéciaux n’aura pas été confirmé par une loi, la norme échappera au contrôle de constitutionnalité de la Cour constitutionnelle. Lorsqu’elle aura été adoptée, la loi de confirmation pourra faire l’objet d’un recours en annulation (ou d’une question préjudicielle) devant la Cour constitutionnelle. Certes, rien n’empêche d’introduire un recours en annulation, et le cas échéant une demande de suspension, contre les lois de pouvoirs spéciaux elles-mêmes, en l’espèce les deux lois du 27 mars 2020. Mais un tel recours apparaît comme assez théorique. Au moment où la Cour le tranchera, la loi de confirmation, appelée à intervenir dans un délai d’un an, aura été adoptée. Et il n’est pas évident d’envisager que puisse être traité, à bref délai, une demande de suspension devant une Cour constitutionnelle qui s’est, elle aussi, mise en confinement. Source : Altea
En gros, le gouvernement passe exactement toutes les mesures qu’il veut et il n’y a en pratique aucun recours à ce stade. Ajoutez à ceci (cerise sur le gâteau), que le parlement a accepté dans la loi de pouvoirs spéciaux que le gouvernement se dispense de l’avis de la section législative du Conseil d’État, au titre d’une urgence qui n’existe pas.
27 MARS 2020. – Loi habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19 (I) (1)
(…) Par dérogation aux lois coordonnées du 12 janvier 1973 sur le Conseil d’Etat, les arrêtés visés à l’article 5, § 1er, 1°, de la loi du 27 mars 2020 habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19 (II), ne sont pas obligatoirement soumis à l’avis de la section de législation du Conseil d’Etat.
Vous ne rêvez pas, ces gens sont en roue libre, et se sont accaparés tous les pouvoirs :
- Pouvoir législatif
- Pouvoir exécutif
- Contrôle de la constitutionnalité des arrêtés (?!)
Particulièrement savoureux venant d’un « gouvernement » qui n’est même pas légitime, mais seulement la continuation du gouvernement Michel, 424 jours après les dernières élections fédérales (26 mai 2019).
Et le pire c’est qu’on peut maintenant bien voir que ces pouvoirs, ils n’ont nullement l’intention de les rendre.
Que peut-on faire ?
Eh bien s’il est illégal de modifier a posteriori un arrêté de pouvoirs spéciaux alors que les pouvoirs spéciaux sont éteints, il y a un sérieux angle d’attaque du point de vue juridique. J’ai posé cette question à l’auteur de l’article, Maître Keiser, et si sa réponse est positive, je pense que nous pourrions faire ce que Silvano Trotta a fait en France : rameuter le ban et l’arrière-ban, faire appel à un financement participatif dont les fonds seraient consacrés à se payer les services d’un bon cabinet d’avocats spécialistes du droit constitutionnel.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que tant que personne ne les arrêtera, ils pousseront toujours plus loin le bouchon.
-
Loi habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19 (I) (1)
Loi habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19 (II) (1)
- Update (24.07 – 17h : C’est très exactement ce qui s’est passé, le gouvernement a derechef publié un arrêté ministériel ce 24 juillet « modifiant l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19 ». Si vous aviez encore quelques doutes sur la question, je pense qu’aujourd’hui c’est clair, ils ont instauré un tout nouveau concept dans ce pays, la gouvernance par loi de pouvoirs spéciaux même lorsqu’ils sont éteints, et dans toutes les langues, on appelle ça la dictature
- Art. 187 – La Constitution ne peut être suspendue en tout ni en partie.
Philippe, je me présente. Je m’appelle Maurice Paul (Paul étant mon nom de famille) et ai découvert votre site depuis une semaine. J’ai lu plusieurs de vos articles et adhère totalement à vos analyses. Pour ma part, je m’intéresse à notre Souveraineté, à ce que l’Europe détruit et à la façon dont nous pourrions nous en sortir. Comme vous je constate que la plupart des personnes sont dans une somnolence et une passivité effrayantes. J’ai, pour ma part, relayé l’adresse de votre site et encouragé mon entourage à faire de même. Pourrions-nous nous rencontrer et, tous ensemble, faire bouger les lignes ? Notre devise n’est-elle pas : »l’Union fait la force » ?
Bonjour Maurice,
Vous avez mis le doigt dessus, le problème ce n’est pas nos dirigeants, ce sont des ordures patentées depuis la nuit des temps, bien avant qu’on nous fasse avaler que nous vivons en démocratie… puisque nous votons ! En réalité nous vivons dans une aristocratie élective (bien souvent héréditaire d’ailleurs). En démocratie, on n’élit pas ses maîtres, on vote les lois…
Non, le problème c’est le peuple, aujourd’hui. Apathique, terrorisé, moutonnier et résigné. Un troupeau de moutons effarés, serrés en bloc (à distance de sécurité quand même), tremblant comme une masse de gélatine, croyant voir le loup dans chaque ombre. C’est à pleurer de rage.
Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes, disait Machiavel. C’est terriblement vrai, on le voit bien aujourd’hui.
La constitution est supposée garantir nos libertés, mais qui garantit la constitution en dernier ressort ? Le peuple dont cette constitution émane. Et là, du coup, y a plus personne, en fait.
Pour être entendus, il faudrait que nous soyons des milliers, voire des dizaines de milliers, ce gouvernement se fiche éperdûment du peuple pour lequel il est supposé travailler, et les médias taxent tout ce qui ne va pas dans le bon sens de fake news…
On peut parfaitement créer une communauté sans avoir à réunir tout le monde, mais là encore la censure des Gafam frappe tous ceux qui osent tenir un discours qui ne serait pas la doxa. Du coup, si l’on voulait créer une communauté, ce devrait impératiement être sur une plateforme de média social hors de portée de la censure, comme Mastodon, par exemple. Et là encore, on va se heurter à l’apathie des masses qui ne jurent que par Facebook alors même qu’ils s’y font censurer à tour de bras ! Pour avoir dénoncé en bas d’un article du Soir la clique d’experts stipendiés (Van Ranst, Van Laethem) et mentionné que c’étaient déjà ces mêmes escrocs financés par GSK qui nous avaient fait acheter plus de 10 millions de doses de Pandemrix (GSK) en 2009, je me suis fait rien moins que fermer mon compte.
Si vous le souhaitez on peut se faire un skype un de ces quatres (à convenir par e-mail, pour me contacter, utilisez le formulaire de contact).
Bien à vous
Philippe
Rebonjour Philippe,
Merci pour votre réponse.
Je prendrai, si vous me le permettez début de la semaine prochaine, contact via le formulaire. J’aimerais beaucoup vous rencontrer, en Skype, et voir comment nous pouvons nous organiser pour éveiller les consciences :-/
Je suis prêt également à participer financièrement à l’élaboration d’un collectif.
Et pour terminer sur une note positive, et Dieu sait si cela est nécessaire, je me sens moins seul depuis la découverte de votre site 😉
Je me sens moins seul depuis la découverte de votre site
C’est une de ses raisons d’exister. Comprendre que nous ne sommes pas seuls, qu’on n’est ni fous ni conspirationnistes, juste critiques et éveillés. Par un patient travail d’information, en veillant à respecter strictement la déontologie journalistique, on peut parvenir à créer la confiance avec son lectorat, et sur cette base, l’élargir toujours plus. Ca prend un temps fou, il faut une patience de moine capucin, mais ça porte ses fruits.
Pour terminer moi-aussi sur une note positive, je dirais que les mesures tant et plus coercitives prises par le gouvernement alors que chacun voit bien que l’épidémie est terminée pousse bon nombre de gens à s’interroger… Puis ils cherchent sur internet, et là, croyez-moi, ils trouvent bien vite les réponses et se prennent une solide claque quand ils réalisent à quel point on les a manipulés. Puis ils deviennent eux-même vecteur de cette information, qui se propage… exponentiellement, comme un virus (et c’est savoureux).
En quelques semaines le nombre d’abonnés à ma newsletter a été augmenté de 54%, c’est assez parlant :p
Bonsoir a toutes et a tous
En Belgique il y a peu de gens comme vous qui dénonce et qui informe sur un blog ou un site, hormis le journal Kairos et initiative citoyenne qui maintenant dénonce aussi les incohérences des mesures covid- alors qu ils sont surtout connu pour le combat sur la vaccination forcé et leur dégâts.
Je dis pareil à tout le monde unissons nous, crayons un collectif, des avocats pour nous défendre.
Car ce qu’ils veulent c’est nous vacciner, nous devons préparer cela, car leur agendas avance à grand pas.
On doit pouvoir avoir le droit de ce soigner comme on veut sans nous forcer à quoi que ce soit.
Merci a vous Philippe et à tous et toutes.
Bonjour Deborah,
Oui c’est un petit pays, aussi (et des petits esprits, rajoutait notre « bien aimé » Roi Léopold).
Comme je le disais à Philippe Frankson, vous avez, vous aussi, une part à jouer, peut-être aussi importante que financer des actions en justice. Il faut éveiller nos proches, nos amis, les gens que nous rencontrons. Doucement, sur base d’arguments irréfutables et bien clairs !
C’est ainsi que demain, nous serons légion.
Je suis agréablement surpris du nombre de gens qui s’éveillent, ces temps-ci, cela devrait nous redonner le moral, cela veut dire que nous sommes nombreux, et c’est magnifique.
Au fond, nous sommes les gens qui refusent d’accepter la dictature en échange d’une « sécurité sanitaire » qui n’existe pas, face à une menace tout aussi inexistante.
Bonne soirée, et au plaisir de vous lire !
Philippe
Bonjour,
Suite à votre article, je suis également prêt à participer (y compris financièrement) à une action juridique contre l’état si vous recevez une réponse du cabinet d’avocat que vous avez contacté.
Je ne suis pas juriste mais je me suis penché sur le Pacte International relatif aux Droits civils et Politiques des Nations Unies ainsi que sur les Principes de Syracuse et il me semble qu’il y a des pistes de ce côté.
Cordialement,
**** nom anonymisé à la demande de l’auteur du commentaire *****
Bonjour ****,
Merci de votre soutien, ça fait chaud au coeur, je vous assure.
Concernant les « déclarations » et autre cornichonneries des Nations Unies, je suis plus pessimiste que vous, ces documents n’ont strictement aucune valeur juridique contraignante, et pour le coup, je sais de quoi je parle, j’ai travaillé sept ans pour une représentante de mon pays au sein d’une des commissions des Nations Unies qui se trouvait être également docteur en droit.
Les possibilités aujourd’hui sont au nombre de trois : recours jurisdictionnel contre les lois scélérates, manifestations et désobéissance civile ou révolution. En dehors de ça c’est le vide intersidéral.
Croyez que je ne veux pas vous choquer, je vous dis simplement la réalité de notre monde : ce n’est pas le pays des bisounours.
Bien à vous et au plaisir de vous lire,
Philippe
Bonjour,
je suppose qu’en cas d’action juridique possible vous mettrez au courant la liste d’abonnés à votre newsletter? Merci.
Bien sûr ! S’il y a moyen de concrétiser cela parce que nous aurions un argument juridique, j’en ferais un article et mettrais en place une campagne de financement participatif. Cela a l’avantage que je n’aurai pas accès directement aux fonds, et que ceux-ci ne peuvent être libérés que dans le cadre précis pour lequel la campagne a été faite. Cela me paraît une condition sine qua non pour mériter la confiance des gens qui financeraient le projet.
Parce que vous l’avez compris, gueuler sur facebook ou twitter ne sert à rien, crever de rage en lisant les roueries que la presse ne se lasse pas de nous servir non plus !
On doit bouger, le monde n’est QUE la conséquence des actes que nous posons, le reste c’est de la branlette intellectuel pour petits snowflakes lobotomisés.
Et bien je vous en remercie. Attendons donc l’argument juridique et le financement participatif, nous en ferons la publicité.
Update : l’avocat que j’ai contacté, d’une part ne souhaite pas attaquer l’État parce que d’autre part il est le conseil d’une des administrations prenant des décisions dans ce domaine (santé), et c’est tout à son honneur…. D’autre part, il a botté en touche concernant la légalité des AM du 10.07 (et maintenant du 24.07)
Ah oué, mais là ils ont porté les A.M. du 10 et du 24 juillet comme « modifiant l’AM du 30 juin ». Le 30 juin les pouvoirs spéciaux étaient encore d’application (jusqu’à minuit), mais aujourd’hui ?
Du coup qu’est-ce qui empêchait le ministre de l’Intérieur de simplement pondre deux A.M. de police ? Eh bien tout simplement parce que les deux A.M. incriminés portent sur des matières qui ne sont accessibles que par la magie des pouvoirs spéciaux, tiens !
J’ai contacté deux autres avocats spécialistes du domaine, l’un est en congé et ne pourra me lire que le 2 août, l’autre, je ne sais pas mais je vous tiendrai au courant !
Un vent de fraîcheur et d’espoirs. Pour la bataille juridique, n’y a-t’il pas des avocats révulsés par la situation morbide, prêts à intenter ce procès quasi « pro bono »? I want to believe,… Laurent.
Bonjour Laurent,
J’ai consulté trois avocats, deux m’ont répondu, l’un étant actuellement toujours en vacances jusqu’au 2 août. Je ne partage pas votre optimisme, malheureusement. Je m’attelle tout de suite à la rédaction d’une page UPDATE pour cet article, dans lequel j’exposerai les avis au fur et à mesure que je les recevrai, et je mettrai un lien vers un formulaire qui nous permettra de nous compter, histoire de voir combien de personnes seraient prêtes à participer à un financement participatif, une sorte de sondage (anonyme).
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant. Concernant la non réaction des citoyens, aujourd’hui à 14h, il y a un direct live de https://www.viruswaanzin.be avec d’autres associations tel que « Ensemble citoyens », « Accrochez-vous, ça bouge », … N’oublions pas l’excellent travaille de « Initiative citoyenne » qui depuis la crise du H1N1 essaye de réveiller les gens. Ceci dit, si toutes ces associations, mouvements pouvaient s’unir, peut-être avec votre aide, pour créer quelque chose tous ensemble, nous serions plus fort et ce sont des milliers de personnes qui suivent ces associations précitées. Pour ma part, je pense que c’est depuis plusieurs décennies que les politiciens nous ont pris notre démocratie et que nous devrions faire comme en Islande, c’est à dire que le peuple devrait écrire sa nouvelle constitution. Le peuple est souverain, il écrit la constitution et les politiciens sont placés par le peuple pour respecter et représenter les intérêts de celui-ci. Hors, actuellement, les politiciens changent notre constitution sans nous demander notre avis et émettent des lois contraire au bien être et à la liberté du peuple. Chaque être humain a le droit à la dignité; de quoi se loger, se nourrir, se soigner, s’éduquer et se cultiver comme il le souhaite. Merci et bon week-end.
Bonjour,
Pour viruswaanzin, je m’interroge : c’est une ASBL (en formation donc légalement inexistante) qui récolte des fonds soi-disant pour lancer des actions en justice en utilisant (forcément) le compte privé d’une personne physique… Hum.
De plus, leur truc a l’air des plus flous, et je n’aime pas trop le poing (OTPOR) sur l’image d’accroche de leur dernier article. Dès que vous voyez ce symbole quelque part, Soros et sa litanie d’organisations « open society foundations » n’est pas bien loin, et je n’ai pas l’impression que ce sont nos alliés objectifs.
Pour le reste vous avez raison, mais en Islande, ils ont commencé… par faire la révolution. Autant dire qu’en Belgique, c’est pas gagné.
Bonjour…. Ça fait du bien de vous lire.. De voir qu’il n’y a pas que des moutons en Belgique, même si ils sont nombreux et que tout cela va trop loin. J’aimerais aussi faire partie d’un groupe qui passe à l’action et fait bouger les choses. J’ai perdu mon travail durant cette crise… Ras le bol de toute cette masquarade.. Si je peux être utile ce serait avec plaisir !
Bonjour,
quel plaisir de découvrir un journal indépendant Belge.
Je suis beaucoup l’info « covid » sur France Soir ( http://www.francesoir.fr/ ), indépendant également et nombreux lanceurs d’alertes, comme Silvano Trotta, que vous avez cité et qui font un travail incroyable.
Par rapport à une action juridique, je viens d’apprendre qu’en France, l’avocat Maître Brusa a établit l’illégalité des amendes pour « non port du masque ». ( https://covidinfos.net/experts/lavocat-me-brusa-etablit-lillegalite-des-amendes-pour-non-port-du-masque-document-juridique-telechargeable/1297/?fbclid=IwAR1XWSxTDZk0wAJryiomM4LzrWCAe-9_imu9RHvu7O5s6taCaZ3FC0jLLDo ).
Je sais que les lois sont différentes en Belgique mais je pense que c’est une piste à creuser.
En tout cas, ça fait plaisir de lire quelqu’un qui réfléchit et qui n’est pas piloté par l’état profond 🙂
Encore bravo pour votre travail et, courage, tout le monde ne dort pas ! 🙂
Bonjour Philippe (quel beau prénom :p)
Merci pour votre soutien ! J’ai vu la vidéo de Me. Brusa, il a raison de rentrer dans le lard, mais comme vous le dites, en Belgique, on a une situation différente. En fait, en Belgique, les décisions prises dans les arrêtés ministériels des 30 juin, 10 juillet et 24 juillet ne relèvent en aucune façon de la compétence du ministre de l’Intérieur en dehors d’une loi de pouvoirs spéciaux, c’est du pipeau. Mais de là à établir ceci en droit, il y a de la marge.
J’ai commencé à écrire fin 2015, parce que je ne supportais plus de devoir fermer ma g… alors que je voyais le monde partir en sucette. Aujourd’hui c’est la même chose, mais à la puissance 2. Tragique.
Ce que vous devez faire, si vous vous sentez concerné (et comme le dit bien Silvano) : éveiller chaque jour une personne. Doucement, par des arguments impossibles à nier, vous serez étonné des réactions des moutons, ils voudront vous mordre, puis se mettront à pleurer, parce que vous démontez l’édifice des croyances qui leur tiennent lieu d’esprit critique. Puis ils s’éveilleront, doucement, très lentement, mais à partir de ce point, les gens sortent de la caverne de Platon, et c’est gagné, plus jamais ils ne se feront avoir.
Bien à vous, et au plaisir de vous lire !
Philippe